Depuis près de 15 ans les grosses entreprises ont créé un département de la prospective. On s’y emploie à prévoir d’une manière la plus rationnelle possible, les divers virages que peut prendre l’avenir.
Cette discipline se clive, selon les besoins stratégiques, en 3 catégories :

- prospective du « présent » ou « court termiste » sur 2 à 5 ans,
- prospective du devenir sur 5 à 10 ans,
- prospective proche de la « futurologie » sur plus de 25 ans.

Prévision et prospective s’associent. Chacune exige de l’autre. La prospective, est attentive aux causes.
La prospective permet d’élaborer des scénarios possibles sur la base de données disponibles et validées (états des lieux, tendances lourdes, phénomènes émergents). C’est une aide à la décision stratégique, qui peut affecter les ressources d’une entreprise sur le moyen ou le long terme.
La prospective ne doit surtout pas se barricader dans sa tour d’ivoire. Elle n’a d’intérêt que si elle s’accompagne de son corollaire, le travail collaboratif.
Le travail collaboratif désigne aujourd'hui une activité où collaborent de nombreuses personnes. Pour exemple chez XXX le département est en relation constante avec les acteurs extérieurs (politiques, partenaires sociaux, économistes de la santé ou macro, prévisionnistes, tutelles) et avec certains acteurs stratégiques internes. Des rencontres sont fréquentes. Elles permettent d’évoquer et de mesurer l’impact les tendances lourdes à 3/5ans puis d’en scénariser notre projection. Pour exemple les ARS constituent aujourd’hui une plaque tournante des décisions de politique de santé. Il fallait donc s’en approcher avant même leur création, en rencontrant leurs futurs dirigeants. Cela a été fait sur la Lorraine et sur Paris. Nous avons ainsi deux alliés tutélaires importants à nos côtés ! Et nous projetons de le faire sur toutes les ARS du territoire.
Autre exemple de pro activité. Depuis plus d’un an le département Marketing développe le concept de « bien-traitance