Le corpus que nous allons étudier se compose de trois extrait d'œuvres réalistes du XIXième siècle: - Le Portrait de Robert de Montesquiou (1897) de Giovanni Boldini (1842-1931) - Le père Goriot (1934-1935) d'Honoré de Balzac - Bel-ami (1885) de Guy de Maupassant
L'étude de celles-ci nous permettra de préciser en quoi les personnages de Robert de Montesquiou, Rastignac et Georges Duroy se ressemblent. Nous étudierons aussi les caractéristiques des personnages ambitieux dans le XIXième siècle réaliste, La présence d'un mentor un peu unique, puis la moralité des hommes étudiés.

Nous allons procéder au développement. Tout d'abord, Robert de Montesquiou a l'apparence d'un homme plutôt riche (il porte un costume élégant, et possède une canne), il as une attitude orgueilleuse, sur le portrait il paraît sur de lui, il exprime une certaine puissance en fixant sa canne qu'il tient dans la main droite. Cet homme prend un air hautain et méprisant (on a l'impression qu'il se croit supérieur au autres), assis sur un siège plutôt luxueux; ce qui laisse penser qu'il fait partie des nobles ou un aristocrate (tout comme Eugène de Rastignac) alors que Georges Duroy semble appelé à le devenir. Si Robert de Montesquiou est un parisien, Rastignac et Duroy viennent de province et veulent réussir à Paris et de ce fait, sont attirés par l'argent (ce qui pour Robert de Montesquiou est déjà atteint): dans Bel-ami, Duroy dit « quinze cents francs par an, rien de plus »; « au bas mots, trois mille francs » … ce qui nous montre bien qu'ils ont besoin d'argent. Puis, si rien ne nous prouve que que Robert de Montesquiou a eu un mentor pour l'aider, Duroy et Rastignac en ont besoin: dans le para texte du Père Goriot, on dit que « Vautrin, escroc, homme peu recommandable donne des conseils à Rastignac ». Vautrin pousse Rastignac: Balzac emploie plusieurs fois le pronom personnel « nous