Rebellion armée
Elles doivent être inscrites dans la problématique globale de l’évolution du monde rural pastoral. Le conflit est inscrit dans la vie sociale à tous les niveaux. C’est pourquoi, il n’a jamais été question de dramatiser les traditionnels conflits. Ces conflits ont pris une très grande envergure avec l’avènement des rébellions au Niger et au Mali et la prolifération des armes de guerre à partir des années 1990. Ce qui a engendré les milices d’autodéfense pour pallier l’absence de l’autorité de l’Etat. Aussi dans les zones où cette rébellion armée a surgi, force est de reconnaître que l’on observe la persistance jusqu’à cette date de quelques poches où cette nouvelle donne occasionne encore un certain nombre de désagréments parmi les populations locales. Les causes de la persistance de ces tensions sont diverses. Mais l’on retiendra surtout :
2.1 Les causes principales de l’insécurité
- La forte pression sur les ressources naturelles dans la zone, une volonté de plus en plus grande de contrôle et d’appropriation de ces mêmes ressources ;
- Le rétrécissement de l’espace pastoral ;
- La recherche du gain facile avec usage d’armes à feu
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- L’inobservation des règles et le manque de suivi dans la délivrance des autorisations d’achat, de fabrication artisanale et de port d’armes ;
- Le peu de préoccupation de l’Etat pour le développement des populations des régions minières.
2.2 Les causes secondaires ou facteurs multiplicateurs de l’insécurité
2.2.1 Celles qui tiennent de la gestion des Etats
A ce niveau on note plus spécifiquement :
- L’absence de mise en œuvre de la coopération en matière de justice ;
- Malgré la recrudescence du banditisme le long des frontières communes
(vols de bétail, de véhicules avec souvent mort d’hommes et circulation illicite des armes), il n’existe pas un cadre réel de concertation entre les autorités judiciaires frontalières ;
- La non matérialisation de la frontière ;
- L’insuffisance