Rousseau, discours
Deux sortes d’inégalités : physique/morale.
Comment le plus fort peut-il se résoudre à servir le faible ?
PREMIERE PARTIE :
L’homme sauvage est fort et robuste car son corps = son seul instrument (pas comme l’homme civilisé). Toutes les choses que l’homme se donna ensuite (habits, logement…) non nécessaires puisqu’il s’en était passé jusqu’alors. En devenant sociable l’homme (grosso modo) devient faible. Les sens de l’homme sauvage sont aiguisés car il s’en sert.
Homme ≠ animal par : - la liberté : une bête ne peut s’écarter de son instinct alors que l’homme, si (même si ce n’est pas avantageux pour lui), - la faculté de se perfectionner. Une bête reste toute sa vie la même, son espèce ne bouge pas ; l’homme, lui, évolue.
L’entendement humain doit beaucoup aux passions (nous ne cherchons à connaître que parce que nous le désirons) qui tirent leurs origines de nos besoins, et leurs progrès de nos connaissances. Etat de nature= celui le moins préjudiciable à autrui= le plus propre à la paix (≠de ce que dit Hobbes).
Les sauvages ne sont pas méchants car ils ne connaissent pas cde que c’est qu’être bon.
Pitié=vertu naturelle universellement présente chez l’homme = répugnance innée à voir souffrir son semblable. De cette seule qualité découlent toutes les autres vertus sociales de l’homme. (Générosité = pitié appliquée aux faibles, clémence = aux pauvres, humanité = à l’espèce humaine…).
Plus les passions sont violentes, plus les lois sont nécessaires pour les contenir (passions=pas bien) mais insuffisance des lois à cet égard (crimes subsistent). Ces désordres ne viennent-ils pas des lois mêmes ? Pire passion de toutes = l’amour. Mais n’a acquis cette ardeur funeste que dans la société (désir fixé sur un seul objet : fondé sur les critères d’une société).
Les différences sont moindres (entre les hommes) dans l’état de nature que