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78,08 % de diazote ;
20,95 % de dioxygène ; moins de 1 % d'autres gaz dont : les gaz rares principalement de l'argon 0,93 %, du néon 0,0018 % (18 ppmv), du krypton 0,00012 % (1,1 ppmv), du xénon 0,00009 % (0,9 ppmv) ; le dioxyde de carbone 0,038 % (380 ppmv); le méthane 0,000172 % (1,72 ppmv).
Il contient aussi des traces de dihydrogène 0,000072 % (0,72 ppmv), mais aussi d'ozone, ainsi qu'une présence infime de radon[5].
L'air typique de l'environnement terrestre est souvent humide car il contient de la vapeur d'eau. Il peut aussi contenir du dioxyde de soufre, des oxydes d'azote, de fines substances en suspension sous forme d'aérosol, des poussières et des micro-organismes.
Au voisinage du sol, l'air contient une quantité très variable de vapeur d'eau, qui dépend des conditions climatiques, et en particulier de la température. En effet le phénomène de saturation de vapeur varie fortement avec la température :
Température de l'air à -10 °C à 0 °C à 10 °C à 20 °C à 30 °C à 40 °C % de vapeur d'eau de 0 à 0,2 % de 0 à 0,6 % de 0 à 1,2 % de 0 à 2,4 % de 0 à 4,2 % de 0 à 7,6 %
Ainsi à 4 km d'altitude (T= -11 °C), il y a toujours moins de 0,2 % de vapeur. Le pourcentage de vapeur d'eau présent dans l'air est mesuré par le taux d'hygrométrie, élément important pour les prévisions météorologiques.
Le taux de dioxyde de carbone varie avec le temps. D'une part, il subit une variation annuelle d'environ 6,5 ppmv (partie par million en volume) d'amplitude. D'autre part, le taux moyen annuel augmente de 1,2 à 1,4 ppmv par an. De l'ordre de 384 ppmv (0,0384 %) à mi-2008, il était de 278 ppmv avant la révolution industrielle, de 315 ppmv en 1958, de 330 ppmv en 1974 et de 353 ppmv en 1990. On pense que ce gaz à effet de serre joue un rôle important dans le réchauffement