Un sonnet pour helène
Ronsard ne peut atteindre Hélène pour deux choses : - d’une part, par une opposition affective :
Dans ce poème, Hélène est comparée a une déesse donc elle est forcément loin de lui (Olympe n’avait pas la cime si hautaine) ce qui chagrine énormément le poète. Dès le premier vers, Ronsard nous fait part de son chagrin (je ne serai pas marri si tu comptait ma peine). A la fin du deuxième quatrain, on remarque le refus de la belle exprimé par les mots « ouïr un nenni ; un refus ; une voix de dédain et d’orgueil… » Grâce à ces vers, Ronsard nous montre a quel point elle est inaccessible pour lui et on comprend son chagrin exprimé dans le premier vers. - d’autre part une opposition spatiale :
Nous avons déjà dit que le poète comparait Hélène à une déesse ce qui le chagrinait. Mais cela l’afflige de plus que la belle est inaccessible physiquement (tu loge au sommet du palais de nos rois). Tant bien que mal, Ronsard essaye de la rejoindre mais cela est impossible pour lui. Déjà dans le second vers, il nous exprime sa fatigue a recompter les « degrés recomptés tant de fois » ce qui correspond bien sur aux escaliers de la demeure d’Hélène de Surgères. Dans le