Vente et éthique
Lorsque l’on parle d’éthique, on a souvent tendance à décrier le marketing et la vente. Nombreuses sont les personnes qui associent le marketing et la vente à de la manipulation dans le but de vendre toujours plus aux consommateurs sans nécessairement prendre en compte leurs besoins et véritables attentes. Ainsi, le marketing et la vente se retrouvent, bien souvent, en bas de l’échelle en matière d’honnêteté, de moralité et de déontologie professionnelle. Ayant moi-même travaillée dans la vente à plusieurs reprises, j’ai été témoin de pratiques commerciales, pour le moins quelques peu immorales voire non éthiques et même inacceptables. Cependant, si certains vendeurs ou marketeurs se permettent de transgresser les règles de l’éthique au nom de leurs obligations professionnelles (objectifs de vente, objectifs de performance du vendeur, écoulement des stocks), d’autres ne se soumettent pas à de telles pratiques et respectent leurs clients tout en remplissant leurs obligations envers leur entreprise. En m’appuyant sur une de mes expériences de vendeuse, j’analyserais quelles pratiques commerciales n’étaient pas éthiques et en quoi elles ne l’étaient pas puis je m’attacherais à répondre à la question suivante : « face à une situation future similaire, quel devrait être mon comportement? »
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Un vendeur est soumis à plusieurs types de tensions qui peuvent l’amener à adopter un comportement non-éthique dans le but de générer du profit, comme j’ai pu l’observer lorsque je travaillais en boutique pour une marque de vêtements française à la mode et appréciée des bourgeois bohèmes. Pendant trois mois, j’ai été vendeuse à pleins temps dans cette boutique, en plein cœur de Paris, et ai donc été confrontée à des comportements très limites d’un point de vue éthique, en particulier chez mon manager. En effet, dans l’objectif d’être la boutique la plus performante et d’obtenir, à moyen terme, un poste au siège de la marque, mon manager était peu enclins