Zola "L'Oeuvre"
Zola
publié en 1986
Chapitre I
À Paris, en juillet 1862, le peintre Claude Lantier, l’un des fils de Gervaise , un jour de pluie violente, trouve en bas de chez lui une jeune fille venue de Clermont et perdue dans Paris, qu’il convainc de se réfugier chez lui. Au matin, découvrant sa beauté, «la figure qu’il avait inutilement cherchée pour son tableau» (page 19), il la saisit dans un dessin alors qu’elle dort encore ; puis, à son réveil, la supplie de prendre la pose, apprend son nom : Christine, mais doit la laisser partir.
Chapitre II
Le lendemain, il reçoit la visite de son ami d’enfance à Plassans, l’écrivain Pierre Sandoz, qui vient prendre la pose pour «un monsieur vêtu d’un simple veston de velours» qui figurera dans son grand tableau intitulé “Plein air” où «dans un trou de forêt [...] une femme nue était couchée» tandis qu’«au fond, deux autres petites femmes, une brune, une blonde, également nues, luttaient en riant» (page 33). Ils échangent des souvenirs du collège, de leurs escapades dans la campagne avec leur camarade, Dubuche. Mais Claude, admirateur de Delacroix et de Courbet, voulant «faire autre chose» mais reconnaissant : «Ah ! quoi? je ne sais pas au juste !» (page 45), est préoccupé par son tableau, se remet à la tâche qu’il ne peut abandonner même quand, Dubuche, qui est étudiant en architecture, étant arrivé, ils devraient aller prendre un repas. Il en vient à considérer que «c’est encore raté» (page 53). Le père Malgras, un habile marchand de tableaux, vient rôder pour obtenir à bas prix «une petite esquise, un coin de la campagne de Plassans». Claude s’acharnant sur sa toile alors qu’il est épuisé commet «un meurtre véritable, un écrasement : tout disparut dans une bouillie fangeuse.» (page 57).
Chapitre III
Le jeudi suivant, devant, comme tous les jeudis, dîner chez Sandoz, il erre dans Paris en quête de camarades, passant dans un atelier d’étudiants en architecture pour qui c’est un jour de «charrette»,