L'Homme Pressé Analyse
Tout d’abord, la présence d’une métaphore sur l’enfance brisée par la guerre aux v.15 à 17 : « Voilà le monde parfumé […] Soudain griffé d’un coup de feu » peut s’interpréter par le fait que la guerre détruit tout et en particulier l’enfance. Une autre métaphore renforce cette idée : « Un monde neuf où sur un corps / Qui va tomber / Grandit une hache de sang (v.18 à 20). Par ailleurs, une première lecture suffit à nous faire remarquer une adéquation entre le sens du poème et sa forme tout en longueur rappelant le monument aux morts.
Dans A Tous les Enfants, Boris Vian affirme sa volonté de vouloir garder intact le souvenir des soldats à l'aide d'un modeste monument et dénonce également les responsables qui s'enrichissent sur le dos des combattants en voulant aussi leurs faire un monument. une anaphore aux v.12 et 13
. Plus loin dans le poème, l’auteur crée une opposition entre le paradis de l’enfance évoqué par les « rires » et les « oiseaux bleus », et l’horreur de la guerre, grâce à deux métaphores violentes « griffé d’un coup de feu » et « hache de sang », qui confirment le caractère tragique des faits.
A tous les enfants : Boris VIAN
Thème :
Thèse implicite :
Les enfants face à la guerre
Il est injuste que des enfants subissent les conséquences de la guerre qui a été provoquée volontairement par des adultes.
Boris Vian dénonce/défend …
Procédés :
Effets produits :
Anaphore : « Un monument …Un monument … » v12 -13
Insistance sur le mot monument qu’il construit non pas en marbre ni en bronze mais avec des mots (d’où la forme du poème, fait d’un bloc, d’une seule strophe)
Antithèse entre l’enfance joyeuse: « rires », « oiseaux bleus », et l’horreur de la guerre : « griffé d’un coup de feu », « hache de sang »