L action est elle un droit ?
Comment comprendre le sujet : pas évident.
Travailler par opposition : si l’action n’est pas un droit, alors qu'est-ce qu’elle peut être ? qu’est-ce qu’on oppose au droit :
Deux couples conceptuels qui peuvent nous intéresser :
le droit / le fait : l’action est-elle de l’ordre d’un droit (quelque chose a revendiquer, à faire valoir) ? ou d’un fait (c'est-à-dire quelque chose qui est de toute façon) ? le droit / le devoir : agir, est-ce quelque chose que l’on revendique de pouvoir faire, ou quelque chose que l’on nous oblige à faire (nous : l’Etat, la société, notre conscience …)
Dire que l’action est un droit : dire que l’on n’a pas le droit de nous empêcher d’agir : qu’à tout homme on devrait reconnaître ce droit.
On n’a pas le droit on ne peut pas On n’est pas autorisé à.
Un droit = une permission, une autorisation.
Deux niveaux de droit
niveau du droit naturel (ce que la nature humaine l’autorise à revendiquer) niveau du droit positif (ce que les lois l’autorise à faire)
Dès lors, se demander si l’action est un droit, cela revient à se demander deux choses :
1- l’action est-elle inscrite dans la nature humaine comme la liberté et l’égalité ? si oui, cela implique deux choses :
a) elle est inaliénable en droit : c'est quelque chose de sacrer, à respecter
b) elle est aliénable en fait : il faut la protéger car elle est mise en péril.
2- l’action est-elle aliénable par l’Etat : dans quelle mesure les lois d’un Etat peuvent peuvent-elles priver un individu de sa capacité d’agir ?
1) le droit est le résultat d’un partage : le droit à la liberté est el résultat du partage de sphères de liberté : ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui. Mais dans la sphère qui m’est donnée, ma liberté est un droit.
2) Qu’en est-il pour l’action ? est-ce qu’on ne peut pas dire la même chose : dans certaines bornes délimitées, mon action est un droit (à condition de ne pas devenir un obstacle à l’action d’autrui).
Le droit