l'opimisme en philisophie et en histoire

354 mots 2 pages
En philosophie

Le philosophe allemand Leibniz expose en 1710 sa Théodicée : il y décrit un système philosophique célèbre fondé sur « une harmonie préétablie » pour expliquer l’existence du mal sur Terre. Leibniz, pour sa théorie, part du principe de la perfection et de la bonté divine. D'après lui, rien ne peut être aussi parfait que Dieu donc le monde n'est pas parfait, or, comme Dieu est bon, le monde qu'il a créé est forcément le meilleur possible. Cette théorie a ensuite été simplifiée et critiquée par Voltaire dans Candide13 :

Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ». Le mot « possible » souligne bien le fait que les optimistes ne croient pas en la perfection du monde.

La critique de la conception leibnizienne par Voltaire est néanmoins sujette à des remises en cause.

En histoire[modifier | modifier le code]

Lors du siècle des lumières, le paradigme de la modernité devient celui de l'optimisme ou d'une croyance en un progrès constamment possible pour l'Homme dans son environnement ou dans la société ; les philosophes de ce temps plaçaient une grande confiance dans les aptitudes de l'être humain à faire son bonheur14. Cette confiance est en rapport avec la notion théologique de la grâce (voir jésuitisme et jansénisme).

En politique aussi le sens du mot progrès est forgé par ceux qui croient qu'une évolution sociale est vraiment possible15. Au XIXe siècle, des idéologies comme le fouriérisme et le positivisme affirment que la nature humaine est améliorable en soi, et que l'on peut s'opposer à la décadence16.

Au XXe siècle, les années 1930, 1940 et 1950 sont marquées par l'antimodernisme, tandis que les années 1960 et 1970 voient revenir un nouveau vent d'optimisme, qui se rapproche de celui du début du siècle, avant qu'une critique du progrès (scientifique et technologique notamment) ne réapparaisse 17

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