Il rassemble un groupe d’étudiants qui suivent ses cours à l’université, et à qui il prodigue des leçons de vie et de philosophie au cours de rencontres dans des cafés parisiens, tel un gourou. Le principe est simple : il parle, les autres écoutent. Il va jusqu’à distribuer des polycopiés de sa bonne parole. C’est l’un des personnages dont se souvient le narrateur et cela « avec une précision photographique ». C’est dans ce cénacle que le narrateur fait la connaissance d’Hélène Navachine et de Geneviève Dalame.
Le narrateur a rencontré Bouvière par hasard, un soir, dans un café, loin de son cercle d’admirateurs. Le docteur est alors en galante compagnie mais pour peu de temps puisque cette femme le quitte. Le narrateur a donc une vision double du docteur Bouvière, homme possédant un ascendant sur ses disciples mais aussi personnage dominé par une femme mystérieuse.
Le docteur Bouvière est l’une des trois figures masculines qui dominent le roman, avec celles de Solière et du père. Il délivre au narrateur une théorie qui lui permet d’assembler les morceaux épars du puzzle qu’est sa vie : les mêmes