Carmen

par

Une conception marginale de la vie

La manière dont Carmen voit le monde est troublante pour la majorité des personnes vivant au XIXème siècle. En tant que gitane, elle semble manquer de valeurs et de principes, et ne respecte pas les règles de la vie sociale ni même religieuse. Son comportement est dégoûtant, et toute action qu’elle mène mérite d’être sévèrement jugée. Mais pour Carmen, peu importe ce que pense le monde. Dans son esprit, il est question de quête de liberté infinie et d’indépendance. Et cette quête ne s’arrêtera jamais, car on ne peut jamais être assez libre, même après la mort. Et elle le prouve par cette réponse à Don José : « Je te suis à la mort, oui, mais je ne vivrai plus avec toi ». Par cette dernière parole : « …je ne vivrai plus avec toi. »,  Carmen indique sa volonté de se détacher de Don José, lui qui voulait l’emprisonner sur terre par son amour pour elle. Elle redemande sa liberté, son indépendance ; et est convaincue que le monde à venir après sa mort lui ouvrira beaucoup plus d’horizons nouveaux.

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