L’Enfant

par

Le sang

Il est impossible de ne pas être troublé et parfois même choqué en tant que lecteur à la vue des multiples mots liés au sang et à la souffrance, qu’elle soit humaine ou animale : des « cœurs de moutons » et des « chiens crevés » servent de synecdoques pour décrire les relations et actions humaines. La « chair » des amantes est fréquemment soulignée. De plus, le narrateur rapporte sans cesse : « le sang me descend à la figure », « le sang m’est monté au crâne », etc. Bien sur, le sang n’est pas le seul motif naturaliste que l’on peut remarquer ; Jacques évoque également la sueur et décrit fréquemment l’apparence et l’odeur des choux et des oignons.

 

                        A. À la maison

 

         La souffrance est évoquée à travers la maltraitance physique et psychologique que subit Jacques au quotidien de la part de ses parents, en particulier de sa mère qui, d’origine paysanne, n’a pas su élever son enfant et lui donner une enfance épanouie. L’absence d’affection et de tendresse maternelles font énormément souffrir Jacques qui subit ce traitement en silence. Il n’est pas uniquement

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