Le père de Bruno incarne parfaitement la rigueur et le dévouement à une cause alors prônés en Allemagne. Comme tous les officiers nazis, il est très fier de son poste, du rôle qu’il a à jouer en tant que directeur du camp d’extermination, et d’autant plus qu’il est dans les petits papiers d’Hitler. C’est un homme froid, qui n’explique rien à ses enfants, ne leur montre aucune forme de sentiments, de la même façon qu’il le fait dans le camp. Il est totalement dépourvu d’empathie, ce qui convient bien à sa fonction de bourreau qui envoie des gens à la mort sur les ordres d’un supérieur.
La tenue allemande est très stricte, l’uniforme est obligatoire : il s’agit de se distinguer des Juifs, ces « bêtes » qui ne sont même pas des hommes selon le père de Bruno, et qui portent tous ce pyjama rayé qui intrigue l’enfant.
Lorsqu’une décision est prise, comme à la fin, quand les prisonniers sont « invités » à se mettre à l’abri de la pluie, rien ne peut la changer, elle se met en place comme un mécanisme rigoureux et sans espoir de changement possible. Le père de Bruno apparaît do