Le Procès

par

Conclusion

Cette œuvre relève donc du registre de l’absurde. Néanmoins, l’absurdité y est employée comme un moyen de décrire une société elle-même absurde. Qui plus est, la part autobiographique qu’a introduite l’auteur dans son œuvre ne fait qu’ajouter des repères authentiques et en renforce l’impact auprès des lecteurs. Cet usage de l’absurde deviendra beaucoup plus important une dizaine d’années plus tard, notamment pour dénoncer les atrocités et le non-sens de la guerre.

C’est une œuvre qui conserve encore aujourd’hui sa pertinence dans les interrogations qu’elle suscite sur le rôle de la loi, sur le fonctionnement de la machine administrative, et sur nos sociétés où la vérité serait sacrifiée au profit de l’ordre et de la stabilité, où la Justice serait une sorte de déesse de la Victoire, où les forts feraient encore, malgré tout, la loi.

Chef-d’œuvre de la littérature, Le Procès a fait l’objet de plusieurs adaptations, que ce soit au cinéma par Orson Welles en 1962, plusieurs fois au théâtre, ou encore sous la forme d’une bande dessinée par Céka et Clod.

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