Le Terrier

par

La métaphore de l'homme et de la maladie de l'auteur

Le fait que cette nouvelle reste inachevée et présente ainsi une fin abrupte (la nouvelle se finit au milieu de la phrase suivante « mais rien n’avait changé ») souleva de nombreuses questions chez les observateurs : l’auteur avait-il la volonté de terminer cette nouvelle, ou cette fin ouverte symbolisait-elle l’infinie redondance de la vie humaine, comme la vie de son narrateur, ayant toujours les mêmes satisfactions et les mêmes peurs tout au long du récit ? En effet, l’animal devenant fou dans son terrier pourrait refléter l’image de l’homme qui hésite, n’avance pas, et dont l’histoire se répète souvent, faute d’évoluer pour de bon. De même, le récit « tourne en rond » à certains égards au fil des pages, comme l’animal dans son terrier.

L’animal craint de sortir par la seule issue qu’il connaît dans son terrier et cherche désespérément un autre moyen de quitter son univers. En ce sens, on peut y trouver un parallèle, celui de l’homme dont la seule issue dans cet univers est la mort, une issue unique et inexorable qu’il cherche à éviter à tout prix, idée renforcée par la fin subite de la nouvelle, a

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