Le Terrier

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Le terrier : le paradis du narrateur

Le narrateur aime son terrier plus que tout : il y aime le confort, les parfums, le juste milieu entre la chaleur et le froid, ainsi que la protection qu’il lui offre, en toute saison. On retrouve un vocabulaire tournant autour de ce sentiment de confort : « parfum », « aise », « à mon aise », « jouir », « me reposer », « doux », « la paix », « désir assouvi », « belles heures », « délices », « rêver », « béatitude » – « Le vent porte à l’intérieur le parfum de la forêt, il fait chaud et frais à la fois. Parfois je m’étire et je me roule d’aise dans la galerie. Qu’il est beau d’avoir pareil terrier à l’approche du grand âge, d’avoir un toit au-dessus de la tête lorsque commence l’automne ! Tous les cent mètres, j’ai élargi les galeries pour y loger de petites places rondes, je peux m’y lover à mon aise, jouir de ma propre chaleur et me reposer. J’y dors du doux sommeil de la paix, du désir assouvi, de l’objectif atteint – posséder son chez-soi. » ; « les belles heures que j’ai coutume de passer dans les galeries… qui sont taillées à mes mesures et me permettent de m’étirer a

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