Le Terrier

par

Le terrier : un cadre particulier

Le narrateur est un personnage mi-homme, mi-animal, qui vit dans un terrier : le cadre spatial est posé, et peut surprendre. Seulement, ce terrier n’est pas un simple trou dans la terre mais s’apparente plus à une suite de galeries immenses, ce que le narrateur qualifie lui-même de château : « Mais le terrier n’est justement pas un simple trou permettant de se sauver. Lorsque je me tiens sur la place forte, entouré par mes réserves de viande empilée, la face tournée vers les dix galeries qui partent d’ici, chacune allant en contrebas ou en surplomb de la place, chacune allongée ou recourbée, et toutes habitées par le même silence, le même vide, prêtes, chacune à sa manière, à m’acheminer vers les nombreuses autres places, celles-ci également silencieuses et vides â€“, alors je ne pense plus à la sécurité, alors je sais pertinemment que c’est ici, mon château Â». Le terme place forte renforce l’idée du château, tout comme le fait qu’il y stocke des tas de provisions et que ce terrier semble très sécurisé : cela fait penser à un château fort imprenable. De plus, on retrouve le terme forteresse (Â

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