Les Amours jaunes

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Les Amours jaunes

Comme précisé plus haut, le recueil part de thématiques attendues pour aller vers l’inattendu. Dans cette catégorie, on est encore dans l’attendu, bien que Tristan Corbière détourne comme il se doit, avec une ironie de tous les instants, chacun des stéréotypes qu’il réutilise. Le nom de la catégorie (et par extension du recueil) annonce toutes ses contradictions : le jaune est à la fois la couleur de l’or, du soleil, autrement dit la couleur de l’espoir, et la couleur qu’on associe à toutes les formes de trahison, de sournoiserie, d’inconstance, d’instabilité (dans l’imagerie antisémite, par exemple, on représente toujours le juif en jaune), autrement dit la couleur du désespoir.

            Le jaune, en ce qu’il incarne et représente le balancement du poète entre joie et tristesse, est présent partout dans cette catégorie, et dans quelques-unes des suivantes. Dans le désordre, on a une série de poèmes sur la femme ambiguë, à la fois angélique et diabolique, maman et putain – « Ã€ l’éternel madame Â», « Féminin singulier Â», « Steam-Boat Â», « Pudentiane Â», « Après la pluie Â», « Fleur d’art Â

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