Parties des animaux

par

LIVRE II

Aristote opère une distinction : il débute en partant de la description des parties du corps des être vivants qu’il appelle « parties homéomères », c’est-à-dire les parties semblables des animaux. Ce sont des organes, des parties du corps qui sont générales, assez communes et ayant un but d’ordre global dans le fonctionnement du corps sans avoir une fin précise : on peut prendre l’exemple des os, de la peau, de la chair, des muscles pris dans leur ensemble, et bien sûr du sang. Tous ces éléments du corps servent pour tout, sans avoir de but spécifique, et sont assez communs à tous les êtres vivants : la nature a retenu ce fonctionnement pour l’ensemble du vivant ; par exemple, la peau du pied a la même utilité que la peau du bras : protéger l’organisme et le séparer de l’extérieur.

La distinction opérée sert à distinguer ces éléments des autres parties qu’il appelle « anhoméomères », c’est-à-dire des parties non identiques, ni entre tous les êtres vivants, ni même pour l’homme lui-même : ces parties du corps sont précises et particulières. Elles ont un but spécifique et ne peuvent pas

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