Tandis que j'agonise

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La mort, loin du repos éternel

Avec pour ressort central de la narration le transport d’une dépouille mortelle, la mort est omniprésente dans le récit. La fin de la vie est présentée comme sale et repoussante : le cadavre de la mère progressivement se décompose, dégage une odeur putride et attire des vautours. Après une dure vie de labeur, la mort n’est pas le repos qu’on attendrait, puisque la dépouille d’Addie est soumise à de nombreux outrages, conséquences des péripéties du voyage.

« Ma mère n’est pas dans la boîte. Ma mère ne sent pas comme ça. Ma mère est un poisson. »

La mort est ainsi présentée non pas comme un repos éternel loin des peines et des inexorables tribulations de l’existence, mais comme une corvée supplémentaire et particulièrement pénible. Cette dimension est renforcée dans l’ouvrage par les nombreux affronts que la dépouille de la défunte mère devra subir.

« Je me rappelais que mon père avait coutume de dire que le but de la vie c’est de sepréparer à rester mort très longtemps. »

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