Une lampe, le soir

par

De la tyrannie dans Une lampe le soir

a-      La tyrannie comme moyen de se définir une identité.

« Une lampe le soir», c’est aussi une chronique de la tyrannie. Une tyrannie maladive, pathétique, qui aurait pu inspirer de la compassion si ses conséquences n’étaient pas aussi cruelles: « Il savait qu’il avait cela dans le sang, cette propension à s’incliner devant les ordres de Thede. C’était le sang des Emerson, le sang des Frost (sa mère). Avec ce sang dans les veines, il ne pouvait pas avoir le courage de faire sa propre volonté. » Thede, bien à l’abri dans sa carapace d’insensibilité, s’exprime d’une façon qui peut se révéler extrêmement agressive, comme c’est le cas par exemple lors de cette dispute avec sa fille : « Dieu te damne! hurla-t-il. S’il y a quelque chose que je ne peux supporter c’est d’entendre le bavardage d’une putain comme toi ! » Quand on prend la peine d’analyser les raisons profondes d’une telle attitude, on réalise que la tyrannie de Thede le définit, qu’elle est son identité et que c’est sa seule façon d’exister. Il déteste tout ce qui ne lui ressemble pas car cet individu qui v

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur De la tyrannie dans Une lampe le soir >