a- Le racisme comme manifestation de l’indignité morale.
Dans « Une lampe, le soir », l’indignité morale des personnages est omniprésente. Elle marque chacun de leurs faits et gestes, projetant sur l’œuvre son ombre pesante. Le racisme est l’une des manifestations de cette bassesse morale et trouve en Thede, son digne représentant. En effet, outre son avarice pathologique, le vieil homme est animé d’un racisme qui le rend peu fréquentable. Voici comment Caldwell présente ce racisme : « Thede hait tous ces étrangers installés dans le Maine. Les Canadiens il les appelle des Carnucks, les Scandinaves sont des Têtes carrées et les Slaves des Hunkies. » Inutile d’espérer d’un tel individu une quelconque ouverture d’esprit. D’ailleurs, il s’oppose à l’union de sa fille et de Franck sous le prétexte que le jeune est un Carnuck. C’est donc un euphémisme que de dire que nous avons affaire ici à un personnage proprement irritant.
b- L’inceste comme manifestation de l’indignité morale.
Le racisme, n’est pas, et bien loin de là, la seule manifestation de l’indignité humaine d