Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée

par

Louange de la femme aimée et élégie de l’amour

Dans ce livre, le poète célèbre la femme qu’il aime et qui lui manque. Il l’assimile à plusieurs reprises à un monde, par exemple lorsqu’il évoque « l’atlas de [son] corps », ou ses « collines blanches », les « roses du pubis » ; ses yeux sont « océaniques ». Il la compare également au soleil lorsqu’il écrit : « Oh esclave magnifique et féconde et magnétique du cercle qui bouge en retour à travers le noir et l’or : lève-toi, dirige et possède une création si riche en vie que ses fleurs périssent, et cela est plein de tristesse ». Dans les lignes établissant un parallèle entre l’amante et les forces de la nature, une certaine angoisse est toujours tangible, une crainte séculaire de l’homme devant les puissances naturelles. Le pouvoir qu’il prête à l’amante le fascine en même temps qu’il le terrifie : « Tu ne gardes que l’obscurité, ma femelle distante, de ton regard parfois les côtes de la terreur émergent ». La seule force dont l’amant dispose qui soit d’égale puissance à celle de son amante est celle de ses mots, qui « pleuvent sur [elle], [la] frappent ». Il peut la « prendre dans le file

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