À la claire fontaine

créature de conte de fées dans la fable de Hugo – appartiennent à un univers merveilleux et fantaisiste. • On constate enfin que s’impose la loi ou la raison d’un « plus fort ». C’est la « faim » (« Le Loup et l’Agneau », v. 6 et « L’Ogre et la Fée », v. 20), le besoin de « manger » (« Le Crocodile et l’Esturgeon », v. 27) qui pousse au crime loups, crocodiles et ogres, et toujours contre un être jeune et sans défense (« agneau » chez La Fontaine, « marmot » chez Florian et Hugo). • On pourrait pour

pavés, cloché, fontaine, linge pendu, volets entrouverts...etc ), agrémenté d'une travailleuse soumise, innocente et sensuelle (la scène rêvée !). Si l'on se base sur la thèse du peintre fantasmant sur ce qu'il s'imagine être du sud, cela reste plausible. Ernest HEBERT est en effet originaire de Grenoble (Nord), son imagination est donc potentiellement avancée sur ce sujet. Il se base tout d'abord sur un fond bicolore: alliance d'un gris-blanc cassé pour le pierre de la fontaine [partie gauche]

Origine D’un point de vue politique, la centralisation monarchique s’affirme dès 1630 sous l’autorité de Richelieu d’abord, puis de Mazarin et de Louis XIV. Cette centralisation politique a des conséquences dans le domaine culturel avec la création de l’Académie Française en 1635. Elles conduisent à codifier la langue et à réglementer la composition des œuvres. D’un point de vue idéologique, la grande question du XVIIème siècle est la question religieuse. Les écrivains classiques sont donc nécessairement

le Renard », les deux animaux se disputent à la fois pour passer le temps, et pour savoir lequel est le plus astucieux. Cette histoire mêlant des éléments surnaturels et naturels invite l’enfant à se projeter dans un monde différent qui le séduit et lui permet s’affirmer. En outre la fable fait référence aussi à des animaux fantastiques et des divinités tels que dragons, Jupiter ou Junon qui parlent à l’imaginaire des petits. Tout cet univers permet donc à l’enfant de s’évader, tout en le rassurant

Cette fable se trouve presque à la fin du douzième livre, qui est lui-même le dernier d'une longue œuvre de fabuliste ; la construction de cette œuvre en labyrinthe ne permet pas de voir ici à coup sûr l'aboutissement final d'une pensée ; pourtant la valeur très générale de la "leçon" exprimée au dernier vers conduit à donner à cette fable une place importante. Les stoïciens sont des penseurs partisans d'une philosophie (le stoïcisme, fondé à Athènes par Zénon de Kition) qui recommandent de supprimer

sentiments. Donc, mon étude sera basée sur ce thème mais parallèlement en montrant l’évolution des formes poétiques du Moyen-âge à nos jours. Ainsi nous sommes passés des formes fixes (ballades, sonnets) aux formes libres (vers libres, calligrammes) en passant par les formes régulières (odes, fables) et le poème en prose. Les dix poèmes que j’ai donc choisis sont : -Le temps a laissé son manteau de Charles d’Orléans : Ce texte est un rondeau datant du 15e siècle. Nous sommes alors au début de la poésie

Adieu à « La place des pigeons ? » « C’est inconcevable! Je suis une femme mariée, J’ai 6 bouches à nourrir, je ne peux pas me résoudre à baisser la tête ! » S’indigne une vendeuse de biscuits perturbée par les événements qui la précède et impuissante. En recueillant ce témoignage douloureux mais pour le moins poignant on la comprend et on partage son triste sort pour ce laps de temps, elle est prise de stupeur devant une éventuelle disparition de la célèbre fontaine de la place Mohammed V. Cette

l'univers enchanteur de La Fontaine nous berçaient de leurs morales rassurantes semblant alors pointer du doigt des valeurs éthiques universelles. La Fontaine use et abuse du caractère esthétique de la fiction : à première vue colporteuses d'un enseignement purement didactiques la véritable portée des fables ne nous apparaît qu'en grandissant. Une série d'opérations subtiles permet la mise en place d'un brouillage ironique de ce que la fable est censée démontrer. La Fontaine établit un rapport complexe

1/ a. Biographie de Jean de la Fontaine Poète et conteur, Jean de la Fontaine a surtout marqué l’histoire par ses Fables. Auteur prolifique, il a vécu de sa plume grâce à la vente de ses recueils mais également en se plaçant toute sa vie sous la protection financière de plusieurs protecteurs. Son œuvre fut alors très appréciée de la Cour de Louis XIV. Elle occupe aujourd’hui une place de choix dans le patrimoine culturel français et certains préceptes des fables font même partie de la sagesse

défense (« agneau » chez La Fontaine, « marmot » chez Florian et Hugo). • En plaçant en tête de sa fable la morale « La raison du plus fort est toujours la meilleure », La Fontaine nous livre sa vision du monde et des rapports de force dans la société. C'est une conception, peut-être lucide et juste, mais aussi pessimiste et désabusée. L'affirmation, ramassée en un seul vers, au présent de vérité générale, renforcée par l'adverbe « toujours », ne laisse aucune place au doute, à l'exception. Elle désamorce