Abbassides

«résistance» islamiste. Néanmoins cette synthèse nous semble la plus proche de la réalité puisqu’il ne faut pas oublier que les traductions des œuvres grecs, hindoues, chinois, syriaque, sassanide, etc. ont été surtout entrepris dans la période des Abbassides. C’est la seule et unique période que l’on pouvait timidement qualifier d’illumination dans l’Islam : celle où les Mu’tazilites ont développé leur vision de la religion et qui ont osé postuler que le Coran ne fut pas incréé mais bien créé par l’homme

pèlerin que l’on appelle " le paulmier " (pèlerin des pas du Christ qui revient avec les palmes de Jérusalem). Au VIIIe siècle, l’invasion musulmane porta un coup très dur au pèlerinage, mais un courant subsista car les souverains omeyyades puis abbassides n’interdirent pas de façon absolue les pèlerinages, tout en soumettant les pèlerins à des vexations et des tracasseries diverses. Bien sûr pendant l’épopée des croisades (1095-1291) le flux de pèlerins en direction de l’Orient ne cesse de croître

et en Égypte. Elle est l'héritière de la musique chrétienne pratiquée en Espagne et au Portugal avant la Reconquista, de la musique afro-berbère du Maghreb et de la tradition musicale arabe transmise au IXe siècle de Bagdad (alors capitale des Abbassides) à Cordoue et Grenade grâce notamment à Abou El Hassan Ali Ben Nafiq ou Ziriab, musicien brillant qui en créa à l’époque les bases, en composant des milliers de chants et en instituant le cycle des noubat, composées de formes poétiques tels le muwashshah

La révolution almohade : Almohades : l’unitarisme et la berbérité En 1147, des montagnards de l’Atlas s’emparent de Marrakech, capitale des Almoravides. C’est l’acte de naissance de l’Empire almohade (« unitarien »), ou mu’minide, du nom de la dynastie qui va le diriger jusqu’à sa disparition en 1269. Pour la première et dernière fois de l’histoire, le Maghreb est unifié politiquement, de la Tripolitaine jusqu’aux rives de l’Atlantique, sous l’autorité de souverains

et qui prendra le nom de Médine. Il meurt en 632. De 632 à 660, se succèdent à La Mecque et à Médine quatre califes. Puis de 660 à 750, la dynastie des Omeyyades prend le pouvoir sur l’Arabie et sur la Syrie. Elle est remplacée par la dynastie abbasside, qui reste au pouvoir jusqu’en 1260. Puis les Mamelouks (1250-1517) s’y installent, où ils profitent des avantages économiques liés aux pèlerinages effectués dans les villes saintes de La Mecque et de Médine. Au début du XVIème siècle, les Ottomans

lion, 1000 pour le chameau et l’épée. Le vocabulaire comprend 60.000 mots. La latinisation des noms des penseurs musulmans montre leur influence auprès des savants européens : Ibn Sina Avicenne, Ibn Tufayl Abubacer, Ibn Bajjah Avempace. Les califes abbassides créent au début du IXe siècle une académie de traduction appelé Bayt al Hikma (Maison de la sagesse) à Baghdad et envoient des émissaires à Byzance pour acquérir les manuscrits grecs à prix d’or. (...) Parmi les traducteurs fameux, on peut mentionner

populations berbères, le territoire marocain a connu des peuplements phéniciens, carthaginois, romains, vandales, byzantins avant d'être islamisé par les Arabes. C'est en 788, lors de son exil qu'Idris Ier, fuyant les persécutions du califat des Abbassides, a donné naissance à un État dans ce Maghreb el-Aqça (Maghreb extrême)1. Depuis, le Maroc a toujours gardé, si ce n'est une indépendance absolue, du moins une très forte autonomie2. L'attrait des richesses provenant du commerce du Sud (le Sahara)

d'Akkad, de Babylone, et de l'Assyrie, auxquelles l'humanité doit l'écriture, le calcul et ses premières villes. C'est au VIIe siècle que les arabes conquirent le Mésopotamie et y fondèrent des cités fortifiées. Bagdad, désormais capitale de l'Empire abbasside, est une des plus grande ville du monde, au rayonnement culturelle et intellectuelle très important. Cette période prospère, on parle même d'un «âge d'or», pris fin lors de la conquête mongol au XIVe siècle avant de passer sous domination ottomane

campagne. Il faut ajouter que les deux phénomènes ne se recouvrent pas forcément : les chrétiens de Damas parlent arabe et les musulmans de Bukhara s'expriment en persan. C) L'âge d'or du monde arabo-musulman. – Du 8e au 11e, sous les Abbassides, le monde arabo-musulman connait un véritable âge d'or. La prospérité de l'Empire est assurée par le contrôle des voies commerciales entre l'Orient et l'Occident. De nombreuses voies caravanières, fluviales et maritimes sillonnent l'empire musulman

le détroit du Bosphore. → Au delà de la méditerranée, le monde musulman est contrôlé par de nombreuses dynasties, ce qui empêchent une unification des pouvoirs et donne lieu à des tensions permanentes. Les turcs Seldjoukides dominent le calif abbasside de Bagdad (qui est sunnites) et créent de petits émirats (Jezirha, Anatolie, Syrie). Les Fatimides chiites, quand à eux contrôlent l'Egypte depuis le Caire, et seront par la suite conquis par Saladin en 1171. A l'ouest, les berbères et les Almoravides