Abbaye de Cîteaux

Verga Ce couvent, qui en 1824 existait depuis longues années déjà petite rue Picpus, était une communauté de bernardines de l’obédience de Martin Verga 93. Ces bernardines, par conséquent, se rattachaient non à Clairvaux, comme les bernardins, mais à Cîteaux, comme les bénédictins. En d’autres termes, elles étaient sujettes, non de saint Bernard, mais de saint Benoît. Quiconque a un peu remué des in-folio sait que Martin Verga fonda en 1425 une congrégation de bernardinesbénédictines, ayant pour chef

quatre points de l’horizon, qu’elle a préalablement convertis à son esprit, et nous y contient. Enfin, l’habitation prend toute son ampleur lorsqu’elle déborde le bâtiment solitaire vers des ensembles harmonisés : villes fortifiées (Carcassonne), abbayes (Cîteaux), grand-places L’Art de l’Espace, Casterman, 1959 – L’Architecture Henri Van Lier 5/38 (Sienne). N’importe quelle ville médiévale n’avait qu’une âme jusqu’en son dernier recoin, et on l’habitait où qu’on y fût, grâce à l’homogénéité de

l'apparition d'une catégorie de "jeunes" qui, parmi les puînés de la moyenne et petite aristocratie, constituent un groupe de chevaliers errants, promoteurs de l'esprit courtois; ébranlements spirituels, avec le renouveau du monachisme (Fontevrault, Cîteaux, Prémontrés), l'expansion d'hérésies et la diffusion dans la classe aristocratique de l'idéal courtois mis au point par les troubadours de l'"école de 1150". Dans l'ensemble, la France, durant ces deux siècles, participe à l'essor de la chrétienté

ecclésiastiques. Le roi dispense les domaines des immunistes de l’intervention de ses agents. Donc l’immuniste sur son domaine est le représentant du roi. Il y lève l’impôt, organise l’armée, rend la justice lui-même. Ex : l’abbé sur les terres de son abbaye. Avec la désintégration des cadres carolingiens, les immunités vont passer dans le domaine laïc. C. L’approbation des prérogatives de puissance publique A l’époque franque, le roi désigne des représentants pour administrer leurs terres (duchés

monastères bénédictins rattachés à Cluny, d’autres réformes bénédictines, qui veulent réagir contre la richesse et le luxe de clunisiens, groupent de nombreux établissements ; la plus importante de ces réformes est celle qui a donné naissance à l’ordre de Citeaux. Il faut mentionner les ordres militaires, créés pour la défense de la Terre Sainte contre les infidèles : Hospitaliers et Templiers, et surtout, a partir du XIIIe, les ordres mendiants, qui étendent à leurs établissements la règle individuelle de

c'est l'art de l'Ile de France (opus francigenum), berceau de la royauté française pour laquelle l'abbé Suger a voulu mettre cet art au service. Nous développerons plus loin cette oeuvre entreprise par ce moine bâtisseur, abbé de la prestigieuse abbaye royale de Saint Denis où reposent les dépouilles des monarques français. Victor Hugo fut, lui aussi à son époque, émerveillé par cet art si noble. Dans son célèbre roman, "Notre Dame de Paris", il nous décrit de manière magistrale la cathédrale

relever de l'autorité de Macôn mais le roi ne veut pas ,il donne l'autorité au pape. Cluny est soustrait a la juridiction de l'ordinaire .Cluny est a part,il va adopter une structure féodale ,pyramidale .A la tête il y a Cluny et en dessous il y a 5 abbaye sous l'autorité de cluny .Cluny est une puissance extraordinaire ,devient le grand foyer culturel occidental. Cluny joue le rôle d'université ,on vient a Cluny lorsqu'on est en fin de vie .Il sert d'institution d'assistance également et va servir

promesses qui, en 1024, dans l'une de ces assemblées, furent imposées aux chevaliers : les rompre, c'était se précipiter, tête première, parmi les démons. » (Duby, le Temps des cathédrales.) L'Église a des intérêts précis, ceux de ses- grandes abbayes bénédictines, groupées autour de Cluny (fondée en 915) ; ces établissements et le clergé séculier accumulent l'essentiel des surplus, dons et héritages. En effet, pour se concilier l'indulgence divine, les seigneurs lèguent aux moines la moitié, voire

courant né en Palestine et en Egypte dans l’Antiquité avec Saint-Benoît et sa règle ; au MA, l’ordre bénédictin de Cluny est le plus important, mais n’accordant pas bcp de temps au travail, Saint-Bernard crée le mvt cistercien dans les abbayes de Clervaux et de Cîteaux). Par ailleurs, Saint Thomas d’Aquin et Saint Bonaventure se font connaître. Saint Thomas d’Aquin est considéré comme le plus grand philosophe chrétien du Moyen Age. Comme pour Saint-Augustin, il y a une école néo thomiste dans les années

à un groupe de colons qui doivent s’y installer, déboiser et mettre en culture. Si le seigneur intervient c’est parce qu’il a la maitrise du sol, il a également la maitrise des moyens en argent et en travail. Les grands ordres religieux (Cluny et Citeaux) se sont lancés dans une véritable œuvre de colonisation où se mêlent les préoccupations économiques et charitables. Le roi a tenté une colonisation stratégique en installant de nouveaux villages sur l’axe Paris/ Orléans, il va créer ainsi des points