Abbaye de Cîteaux

de l’empire à la suite de la déposition puis la mort de CHARLES LE GROS. ADALBERT continue cette chronique jusqu’en 967. RAOUL GLABERT, Histoires. ( Né en Bourgogne vers 985 d’une union illégitime. Mort en 1047. ( A 12 ans, placé dans une abbaye, peut-être Saint-Germain d’Auxerre. Longtemps considéré comme peu sérieux, il fait l’objet d’une réhabilitation. L’Histoire de Glabert est une commande de GUILLAUME DE VOLPIANO puis de l’abbé ODILON DE CLUNY. Il prétend y décrire les événements survenus

elle est fondée par Robert de Sorbon, chapelain de Louis IX. Tout ceci est servi et régi par une institution hiérarchisée et centralisée. C'est une ossature qui s'est mis en place anciennement vers le VII-VIII° avec les premiers maillages des abbayes en France. Le maillage de la population chrétienne est la paroisse à la base de la pyramide. Leur rôle est renforcé par le concile de Latran IV en 1215 (les fidèles doivent se confesser et communier une fois par an). A la tête des paroisses se trouvent

battre entre le mercredi soir et le lundi matin). • Mais son aspect le plus spectaculaire est la naissance des nouveaux ordres monastiques, le clergé régulier, comme celui des Cisterciens après la fondation de l'abbaye de Cîteaux en 1098. Avides de pureté, les moines de Cîteaux rejoint par Saint Bernard en 1112, organisent autour de la prière et du travail. • En 1215 le concile de Latran réaffirme le droit canon de l’Eglise et établit le droit du mariage. 3) Le renouveau économique de l'Occident :

de torchis à pignons pointus comme le bonnet d’un fou, à façades barrées de croix de Saint-André ; avec ses hôtels embastillés, à étroites barbacanes, à doubles guichets, à préaux pavés de hallebardes : — avec ses églises, sa sainte chapelle, ses abbayes, ses monastères, qui faisaient des processions de clochers, de flèches, d’aiguilles, déployant pour bannières leurs vitraux d’or et d’azur, promenant leurs reliques miraculeuses, s’agenouillant aux cryptes sombres de leurs martyrs, ou au reposoir

préparèrent le terrain. Clément II (1046-1047) avait déjà ouvert la voie. Au concile de Rome (1047), il décréta que « quiconque recevrait de l’argent pour consacrer une église, ordonner un clerc, conférer un bénéfice, une dignité ecclésiastique, une abbaye […] serait frappé d’anathème ». Allant dans le même sens, Léon IX (1048-1054) réunit un autre concile dans la Ville Éternelle, condamnant la simonie et en partie le nicolaïsme. Les prélats allemands et français ne s’étant pas déplacés, il décida

Morvan, ne peut lui assurer une limite. La Bourgogne ne prendra forme qu’à la fin du ixe siècle et ne se stabilisera qu’à partir du xe siècle, avec les treize ducs capétiens qui se succéderont pendant trois siècles et sous lesquels les abbayes de Cluny et de Cîteaux ont couvert la région d’un ensemble d’églises romanes sombres (Tournus) ou lumineuses (Vézelay). Mais lorsqu’une nouvelle fois la Bourgogne sera gouvernée, entre 1363 et 1477, par des princes de sang royal, les Valois, et qu’elle fera

règles monastiques et, d’autre part, l'histoire particulièrement féconde des monastères. Car ce sont les monastères qui sont largement à l’origine de la culture européenne et aussi de son développement. J’irai jusqu’à dire après d’autres que les abbayes sont à l’origine du développement remarquable de l’Occident dans le premier millénaire. Le monachisme est venu d’Orient. Dans la Gaule franque, on distinguait deux tendances : la tendance bénédictine et la tendance irlandaise. a) La règle de saint

Le comté d'Auvergne couvre au Moyen Âge les actuels départements du Puy-de-Dôme, la moitié nord du Cantal ainsi que le petit tiers nord-occidental de la Haute-Loire avec le canton de Brioude. L'autre partie du Cantal constitue le domaine direct de Abbaye d'Aurillac, dont une partie a été inféodée aux vicomtes de Millau et forme le Carladès. L’Auvergne connaît un régime féodal très dur, synonyme d’émiettement du pouvoir politique. L’évêque de Clermont soustrait sa ville à l’autorité des comtes qui

siècle, 8 à 9 h Question obligatoire. La chrétienté médiévale La question traite de la place fondamentale de la chrétienté dans l'Europe médiévale en prenant appui sur deux études : - un élément de patrimoine religieux au choix (église, cathédrale, abbaye, œuvre d'art...), replacé dans son contexte historique ; - un exemple au choix pour éclairer les dimensions de la christianisation en Europe (évangélisation, intégration, exclusion, répression...). On traite une question au choix parmi les deux suivantes

composent offrent un modèle de gouvernance original : cela conduit naturellement à un développement durable et à une gestion raisonnée des ressources naturelles et humaines. En collaboration avec une dizaine de monastères catholiques (Abbaye de la Pierre qui Vire, Citeaux, Kergonan, Acey,....), le WWF conduit actuellement une étude visant à comprendre les liens profonds entre spiritualité, modèles d’organisation humaine et gestion des ressources. Cette étude prendra appui sur des cas concrets sur le