Accurse Glose

redécouvert grâce aux travaux des glossateurs (1). Parti de Bologne, l’enseignement spécialisé du droit de Justinien se diffuse dans l’Europe entière, grâce aux Ecoles montées par les commentateurs (post-glossateurs) (2) ou les humanistes (3). 1. La glose. La découverte du droit de Justinien est entourée d’une légende. Des soldats pisans guerroyant dans le sud de l’Italie vont retrouver miraculeusement dans un mur d’une maison effondrée d’Amalfi, un manuscrit du Digeste vieux de plusieurs siècles !

texte du droit romain et le résume ensuite dans une formule qui contient son interprétation du texte et qu’on appelle la glose, les étudiants eux inscrivent en marge de leurs textes de droit romain le nom du glossateur qui en est l’auteur. Avec cette méthode, les glossateurs ont étudié toutes les compilations de Justinien. Quelques glossateurs célèbres : Azon, Accurse (La Grande Glose), et Placentin (glossateur à l’université de Bologne qui a enseigné à Montpellier de 1160 à 1180). b) La réception

Par la suite, les textes de Justinien seront réédités accompagnés de ces gloses. On trouve ensuite quatre auteurs : Martinus, Bulgarus, Hugo et Jacob. Ils sont également glossateurs. Au début du XIIIème siècle, Accurse, un élève des quatre auteurs publie ce qu’on appelle la grande glose, dans laquelle il a réuni et classé par thèmes toutes les gloses de ses prédécesseurs. Les effets de la renaissance du droit romain : On observe une diffusion du droit romain en Europe par l’intermédiaire

glossateurs qui l’ont glosé. Gloser = faire une lecture littérale du texte puis l’expliquer mot à mot en faisant des comparaisons et rapprochements avec d’autres passages du corpus. Le document de base a été le Digeste. Méthode exégétique (on fait l’exégèse du texte). Commentaire linéaire du texte. Les auteurs réalisaient des synthèses, des sommes (paraphrases des textes suivies des commentaires). Vers 1230, face à la masse des gloses accumulées, Accurse a publié la grande glose ou glose ordinaire, synthèse

glossateurs Plus ancien maître : Irneius enseignant du Xie au débu XIIe, il forme des élèves pour poursuivre son ouvre, Bologne devient la plus grande université juridique d'Europe. Les glossateurs adorent le même système d'enseignement qui est la glose, d'où leur nom. Cette méthode consiste à faire l'exégèse complète de textes en les expliquant de la façon la plus littérale possible, c'était une matière inconnu. Leur travail est axé sur 3 préoccupations essentielles : des explications de mots et

l'obligation, c'est aussi la plus ancienne. | |     Révélée par Ulpien au début du IIIe siècle de notre ère, la notion de lien de droit, vinculum juris, nous a| |été transmise au VIe siècle par la glose des Institutes de Justinien dite de Turin. Elle en donne une définition| |assez courte : « Lien de droit, c'est dire le droit, parce que le droit est un lien ». On la retrouve chez | |Placentin (+ 1192), Pierre de Fontaines (l'auteur du Conseil

but d’expliquer les passages obscurs. C’est une phase relativement primitive car il s’agit d’expliquer le texte, cette phase dur plus d’un siècle. On considère que cette phase s’achève en 1250. Avec l’œuvre d’un glossateur important ‘Accurse’ il écrit la grande glose, qui réunit toutes les gloses antérieures. L’école des commentateurs Cette école se développe à Orléans avec des romanistes français avec Jacques de Révigmy, Pierre de Belleperche. On l’appelle aussi l’école des bartolistes du nom de

Le droit mésopotamien Le droit participe de son milieu d’origine. De très nombreux facteurs contribuent à le façonner. Certaines civilisations ont organisé leur ordre social sans distinguer le droit d’autres modèles de conduites, notamment de la religion ou de la morale. Droit de la Mésopotamie = exemple de droit non-autonome, profondément marqué par la religion. Cela se voit sur son plus célèbre monument législatif : le Code d’Hammourabi. Hammourabi était le roi de Babylone autour de

explication. 1) La glose : c'est l'explication littérale. Les professeurs étudiant la glose étaient les glossateurs. On étudie le cas, le problème juridique posé, la solution donnée, l’argumentation. Puis on résume, on fait une synthèse qu’on appelle la somme. Les premiers glossateurs sont ceux de Bologne. Cet enseignement se répand en Provence où il y a eu une somme de code Justinien en langue provençale la lo codi. Azon fait une somme des institutes, il a eu un élève, Accurse. Celui-ci a fait

d’étude est celle de la Glose qui commence au XIème est un procédé d’étude exégétique, elle consiste à décortiquer le texte pour ressortir le sens des mots. Ces annotations placés dans la marge, sont exégétique et sont l’œuvre des glossateurs dont le premier a été peut-être Irnerius un juriste Bolonais, mais le plus célèbre est Azon, ainsi il est le plus actif des glossateurs et se rend célèbre au début du XIème. A la suite d’Azon vient Accurse lequel rédige en 1230 la Grande Glose (la plus complète sur