Accurse Glose

la glose (parole, langue). C’est un commentaire littéral du texte. Ils cherchent la raison du droit romain et avancent des hypothèses, et surtout, ils faisaient, à l’inverse des Romains, des ouvertures sur les titres et n’hésitaient pas à chercher des arguments dans les autres titres alors que les juristes romains restaient attachés à un seul titre à la fois (contrat de mandat). Le Digeste contenait 450 titres dont les étudiants se devaient de les mémoriser. Les étudiants revendaient la glose ou

solutions. Un exemple célèbre nous est donné par ACCURSE, celui d’un bolognais qui se rend a Modène et qui selon Accurse, ne doit pas être jugé selon le statut de Modène auquel il n’est pas soumit. A travers cette affirmation d’ACCURSE émerge donc l’idée que les étrangers ne doivent pas être soumis dans tous procès a la LEX FORI, la loi du fort. Et c’est ainsi, avec Accurse, que prends naissance l’école italienne des glosateurs dans sa grande Glose datant de 1228. Si l’école italienne prend naissance

lesquels s’appuie l’Etat moderne en formation. Ils apparaissent d’abord comme conseillers des princes dans les conseils et les cours. Particulièrement significatif, le fait que le roi d’Angleterre, Edouard Ier, prend avec lui comme conseiller François Accurse de Bologne, lors de son retour de Terre sainte. Ainsi se met en place un processus qui va conduire les juristes à occuper les instances centrales des états territoriaux en formation. Ils gagnent du terrain à partir de là dans les juridictions, d’abord

Justinien. C’est d’une maniere le modele de premiere université portant sur le droit. Leur méthode d’enseignement est la « glose » d’où leur nom de « glossateurs » : il s’agit d’expliquer les mots et les concepts juridiques au fil de la lecture des textes. Cette école connaît son apogée avec Accurse qui rassemble toutes les gloses antérieurs en une seul et meme « grande glose » (achevée vers 1230). Ecole des glossateurs s’est effondré car elle etait trop analytique. Ecole française : école d’Orléans :

tradition les avait transmis. La forme littéraire correspondant le mieux à ce genre d'exposé était la glose (du grec « » (glôssa) : mot étranger à l'usage courant de la langue, et par conséquent, mot nécessitant une explication), qui consiste dans une brève note explicitant la valeur à donner à un mot ou un passage, ajoutée au manuscrit dans le corps même du texte (glose interlinéaire) ou dans la marge (glose marginale) (+). Peu à peu, ces gloses s'enrichissent de remarques d'ordre juridique, de renvois

gardent le même enseignant tout au long de leur formation. Les étudiants sont les disciples du maître, c’est pour cela qu’on parle d’école. L’enseignant va gloser le texte. Glose : ex : autour du texte de Justinien, on va avoir les notes de l’étudiant, quand l’étudiant meure, autour de la première glose, on va avoir la seconde glose. Force du XII siècle, le maître va procéder à des rapprochements d’une partie à l’autre du code. Le corpus se garde toute la vie, bien patrimonial placé dans la succession

astreints de manière nécessaire à payer quelque chose conformément au droit de la cité à laquelle on appartient ». Définition des Institutes systématiquement reprise par les générations de juristes qui se sont succédés après Rome : droit savant (Accurse) ; doit coutumier (J. Boutillier et la Somme rural) ; Pothier la place en tête de son Traité des obligations. Permanence remarquable : auj. encore la plupart des juristes définissent l’obligation à la manière des Institutes. Vinculum iuris : l’expression

Pour les gens au moyen-âge, cette technique est très adéquate : ils ont la sensation que le droit ne change pas, juste les cas changent. Alors, la règle comme solution à un cas peut varier, mais la notion de droit ne change pas. Paragraphe 2 : la Glose Cette technique se crée dans les écoles de droit italiennes, en particulier à Bologne, des maitres vont travailler sur des manuscrits, des compilations de Justinien, en essayant de comprendre exactement la sagesse profonde de ces textes. Ils lisent

des rhéteurs. Les premiers professeurs sont appelés Glossateurs parce qu'ils ajoutaient aux textes des gloses, c'est-à-dire, des commentaires interlinéaires ou marginaux. C’est à Isidore de Séville que l’on doit la première définition du mot « glose » : La glose doit remplacer un mot obscur par un autre, supposé plus clair. Ces commentaires devinrent de plus en plus larges. Au départ, on expliquait un mot, puis une phrase; enfin un texte. Le plus célèbre s’appelait Irnerius. Il enseignait vers 1120

par le maître Irnerius, qui professe de 1088 à 1125 et fonde l’école des « Glossateurs » (ainsi appelée à cause de la méthode d’étude employée : le professeur lit et explique les textes de droit romain et résume son exposé par une brève phrase, la glose, que les étudiants inscrivent dans la marge de leur recueil en face du passage étudié). 38 INTRODUCTION HISTORIQUE AU DROIT HISTOIRE DES INSTITUTIONS ET DU DROIT FRANÇAIS 5e-18e SIÈCLES Deux professeurs de renom, parmi beaucoup d’autres