Adalberon De Laon

les plus vulnérables  (femmes ou enfants) —> puni de mort Le vol qui était fréquent —> sanctionné par des mutilations (oeil crevé et ensuite nez coupé et en fin la mort) Chapitre 3 : Les personnes  Peu après l’an mille, un évêque de Laon Adalberon a essayé de décrire la société idéale. Il distingue 3 cas de figures correspondant à 3 questions:  Ceux qui prient (les auratores), ceux qui combattent (les bellatores) et ceux qui travaillent (les laboratores).  Certains chercheurs tel que Gorges

partir du moment où un homme a juré sur la bible c’est qu’il est chrétiens car par exemple les juifs ne peuvent pas faire de serment d’hommage. c) Justifications intellectuelles Dans la société du 10e-11e siècles, l’évêque de Laon dit que dans la société il y a 3 sortes d’hommes : • Ceux qui prient : le clergé • Ceux qui se battent : la noblesse • Ceux qui travaillent : les autres C’est une réalité juridique car il montre qu’il y a une inégalité juridique. Cette

rebelles. On cherche à obtenir une paix minimum. Tout cela fait de l’église le seul juge. Est-ce véritablement aux clercs d’intervenir directement dans des affaires qui ne sont pas les leurs, entre seigneurs ? Cette position est défendue par Adalbéron de Laon qui considère que cela aboutissait à un glissement de l’autorité et que la seule paix possible ne pouvait être imposée que par les princes, ceux qui pouvaient utiliser la violence pour la bonne cause. L’interdiction totale de la guerre est

Chapitre 1 : La société féodale Ce n’est pas une société unie, la seule chose qui permet la cohésion de celle-ci est la religion. La création de nouvelles villes et donc de nouveaux pôles politiques, ont étés pensés par deux évêque : Adalbéron de Laon, et Gérard de Cambrai, ils présentent l’organisation de la société en ordres. Ce ne sont pas des classes sociales, ces ordres sont au nombre de trois : ceux qui combattent, prient et travaillent, les combattants assure la protection des autres

systeme d’ordre. Il y a une structuration juridique très forte car il existe des règles très précises établissant les règles et les droits des citoyens dans une société.Des textes littéraires de l’époque décrivent cette période, dont le texte de Adalbéron de Laon, évêque qui jouait un rôle assez important dans la société carolingienne finissante : il exerçait des fonctions politiques comme les seigneurs, et composa en 1030 un poème qu’il dedia au roi Robert II Le Pieux qui était le deuxième roi de la

première épouse Éva, il convole en secondes noces avec Cunégonde, descendante par sa mère Ermentrude en filiation directe de Louis le Bègue, fils de Charles le Chauve et, par là, de Charlemagne. De ce second lit sont issus : le comte Gozlin († 942) ; Adalbéron, évêque de Metz (929-962) ; Frédéric, comte du Barrois et duc de Haute-Lotharingie (959-978) ; Giselbert, comte d’Ardenne ; Sigebert († 942) ; Sigefroid, comte sur la Moselle moyenne († 998) ; Liutgarde, qui épousa en premier Adalbert de Metz (†

droits locaux Droit "français" = juxtaposition de coutumes locales en gestation = pluralisme juridique. Les ordres : schéma de type trinitaire (non plus binaire : libres/esclaves, dominants/dominés) exprimé pour la première par l'évêque de Laon Adalbéron au XIe siècle : "ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent la terre". Cette vision de la société va s'ancrer et se concrétiser d'abord avec la mise en place de privilèges, puis institutionnellement à partir du XIVe siècle quand

société germanique et chrétienne. La société médiévale s'organise au 12ème siècle comme décrite par un ecclésiastique : Adalbéron de Laon qui dit que la société comporte 3 ordres : c'est une société trifonctionnelle. Il y'a les oratores : ceux qui prient, c'est le premier ordre ; les bellatores, ceux qui se battent et il y'a les laboratores, ceux qui travaillent. Adalbéron de Laon dit que ces 3 ordres sont intimement liés, ils sont indispensables les uns aux autres. Les oratores vont prier pour les

N’est-il pas un acte de législation, et un acte de contre-pouvoir ? III. La division des privilèges 1. Les privilèges collectifs et généraux a. Les privilèges des ordres La société est divisée en ordre, et chacun a sa fonction (Adalbéron de Laon a distingué ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent) qui lui donne un statut juridique (confirmé par des édits, par des lettres patentes, par des concessions), sauf le Tiers Etat. Et ce sont bien ces privilèges qui sont contestés

appelle les bellatores ou puniatores. Ils sont tous les vassaux du seigneur de la poesté. Les laboratores sont les sujets les plus nombreux du seigneur. Cette répartition tri-fonctionnelle de la société est décrite pour la 1ère fois par Adalbéron, évêque de Laon au 11ème siècle. Il y a une stricte séparation entre les hommes libres et les non-libres d'un point de vue juridique. Le clerc/le non-libre est une sorte de synthèse entre un esclave et un colon romain (homme libre), il a un statut juridique