Adieu Mystères

rasés et vous bocages verts, Antres moussus à demi-front ouverts, Prés, boutons, fleurs et herbes roussoyantes, Vallons bossus et plages blondoyantes, Et vous rochers, les hôtes de mes vers, Puis qu’au partir, rongé de soin et d’ire, A ce bel oeil Adieu je n’ai su dire, Qui près et loin me détient en émoi, Je vous supplie, Ciel, air, vents, monts et plaines, Taillis, forêts, rivages et fontaines, Antres, prés, fleurs, dites-le-lui pour moi Pierre de Ronsard, Premier livre des Amours, (1552-1578)

complainte amoureuse » Alphonse Allais - « les passantes » Antoine Pol - « Soleil couchant » José Maria de Heredia - « Les pas » Paul Valéry POESIE DIONYSIAQUE, POESIE REVOLTEE,POLITIQUE ET SOCIALE - « Le nuage ou l’ivrogne » Pierre de Ronsard - « Adieu, Paris.. . » Fançois Maynard - « épitre à monsieur sarrasin » Paul Scarron - « epitaphe d’un parresseux, ou de La Fontaine à lui-même » Jean de La Fontaine - « chanson des cris de Paris » Anonyme - « une petite fille roulait une boulette… » Anonyme

singulier qui s’exprime. Nous pouvons voir des rimes croisées. Ce recueil mêle à la fois mélancolie, absence du gout de vivre mais aussi du mystère. Le champ lexical de la mélancolie est « inconsolé »vers 1, « morte » vers 3, « soleil noir » vers 4, « Mélancolie » vers4, « consolé » vers 5, « mon cœur désolé » vers 7, et «Achéron » vers 12. Celui du mystère est « nuit » vers 5, « la Sirène » vers 12, «  Fée » vers 14. Nous avons choisi de mettre ce poème parce qu’il est rêveur et ses images ont

à cela. Marton, tu y étais, il ne sait ce qu'il dit : qu'a-t-elle répondu ? - 17 -MARTON. Précisément ce qu'il vous rapporte, Monsieur, qu'elle n'en savait rien. ROSIMOND. Ma foi, ni moi non plus. MARTON. Je n'en suis pas mieux instruite que vous. Adieu, Monsieur. ROSIMOND. Un moment, Marton, j'avais quelque chose à te dire et je m'en ressouviendrai ; Frontin, m'est-il venu des lettres ? FRONTIN. À propos de lettres, oui, Monsieur, en voilà une qui est arrivée de quatre lieues d'ici par un exprès

votre femme. LISETTE C'est conscience à ceuxxviii qui s'assurent en nous; Mais c'est pain bénit, certe, à des gens comme vous. 245 SGANARELLE Allez langue maudite, et des plus mal apprises. ARISTE Vous vous êtes, mon frère, attiré ces sottises, Adieu, changez d'humeur, et soyez averti, Que renfermer sa femme, est le mauvais partixix, Je suis votre valet. 250 SGANARELLE Je ne suis pas le vôtre, Oh que les voilà bien tous formés l'un pour l'autre! Quelle belle famille! Un vieillard insensé, Qui

l'horizon scintillait étoilé, Et, sous les mille arceaux du vaste promontoire, Brillait comme à travers une dentelle noire. Ah ! villes de l'enfer, folles dans leurs désirs ! Là, chaque heure inventait de monstrueux plaisirs, Chaque toit recélait quelque mystère immonde, Et, comme un double ulcère, elles souillaient le monde. Tout dormait cependant ; au front des deux cités, À peine encor glissaient quelques pâles clartés, Lampes de la débauche, en naissant disparues, Derniers feux des festins oubliés dans

splendeur, Plus il me ferait honte, et mettrait en lumière Le crime d'en avoir dépouillé l'héritière. NÉRON C'est de ses intérêts prendre beaucoup de soin, Madame ; et l'amitié ne peut aller plus loin. Mais ne nous flattons point, et laissons le mystère : La soeur vous touche ici beaucoup moins que le frère, Et pour Britannicus... JUNIE Il a su me toucher, Seigneur ; et je n'ai point prétendu m'en cacher. Cette sincérité, sans doute, est peu discrète ; Mais toujours de mon coeur ma bouche

splendeur, Plus il me ferait honte, et mettrait en lumière Le crime d’en avoir dépouillé l’héritière. NÉRON C’est de ses intérêts prendre beaucoup de soin, Madame et l’amitié ne peut aller plus loin. Mais ne nous flattons point, et laissons le mystère La sœur vous touche ici beaucoup moins que le frère, Et pour Britannicus… JUNIE Il a su me toucher, Seigneur, et je n’ai point prétendu m’en cacher. Cette sincérité sans doute est peu discrète Mais toujours de mon cœur ma bouche est l’interprète

rescousse Saint Augustin et Saint Manèges (Yves Allégret, 1948 et 1950) façonne un Thomas d'Aquin, Freud et Lacan, Nietzsche et personnage de fille des rues qui a de la séduction, Kierkegaard, Bataille et Deleuze... Avec ces notules du caractère et du mystère; il trouve son apothéose qui envahissent les marges, le livre s'apparente au dans Casque d'or (Becker, 1952), qui amorce en scrap-book de lectures. Et nous nous retrouvons avec même temps une évolution. un discours universitaire qui sert surtout à

ne l'intéresse pas. Les barricades lui ont cependant inspiré un poème-fleuve : Le peuple, son nom, sa gloire, sa force, sa voix, sa vertu, son repos publié en août 1830 dans le Mercure de France du xixe siècle8. Il publie encore un pamphlet : Nos adieux à la Chambre des Députés de l'an 1830 ou, Allez-vous-en vieux mandataires, par le Père Gérard, patriote de 1789, ancien décoré de la prise de la Bastille (…) et En avant, marche! publiés dans Le Cabinet de lecture le 4 mars 18319. Gérard a surtout