Agir Moralement

qu'ayant établi les lois de la nature il lui prêtât son concours pour agir ainsi qu'elle a de coutume, on peut croire, sans faire tort au miracle de la création, que par cela seul toutes les choses qui sont purement matérielles auraient pu avec le temps s 'y rendre telles que nous le voyons à présent" >> "au lieu que s'il y en [des automates] eu qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains

Obligation: relève d'un mouvement intérieur de la volonté humaine: je m'oblige moi-même à agir Contrainte: par opposition à obligation, désigne ce qui s'impose à moi depuis l'extérieur. Agir sous la contrainte, c'est être soumis à une force extérieure à laquelle il est impossible de résister | Objectif: désigne l'esprit ou l'attitude de celui qui fait l'effort d'être fidèle à la réalité et se montre ainsi impartial Subjectif: par opposition à objectif, indique ce qui est propre à un sujet humain

l’homme.On peut distinguer deux types de devoir : civique et moraux.Devoir moraux : idée de se conforte en conformité avec une moralDevoir civique et morale peuvent parfois rentrer en contradiction.Suffit-il de faire son devoir moral pour être morale ?a) Agir conformément à la morale ne suffit pas à garantir la moralité de l’hommeKant, il montre qu’il faut distinguer entre être moral (faire son

jusqu'à la mort. Il est bon de connaître le passé de l'humanité mais il est encore mieux de connaître le monde dans lequel ont vis. La connaissance de son monde permet à l'homme de réagir aussi bien politiquement pour des chefs de gouvernements, que moralement pour la population. On peut considérer qu'une partie des questions politiques sont à régler en même temps que les questions morales puisque la politique se doit en théorie de suivre celle ci. Cependant, des cas particulier pourrait être à traiter

souvent, nous avons directement intérêt à agir moralement. L’immoralité nous conduirait en effet rapidement à nous retrouver au ban de la société. C’est à peu près la solution proposée par Hobbes : les humains sont égoïstes mais ils ont intérêts à se comporter moralement pour profiter des bénéfices de la société. Comme l’on noté tous les critiques de Hobbes, une telle théorie n’est pas en adéquation avec la réalité. D’une part, il nous arrive d’agir moralement même lorsque nous n’avons rien à gagner

dommages. Il définit les limites de la souveraineté de chaque être humain. Dans ces limites, ceux-la étant libres de se comporter moralement ou pas. Ce droit définit la liberté politique qui permet l'usage de la liberté métaphysique nécessaire pour que le concept de bien/mal ait un sens. Vous ne pouvez pas forcer les gens à se comporter moralement car pour se comporter moralement il faut avoir la liberté de faire le bien ou le mal. Ainsi, toute tentative pour imposer le bien détruit finalement le bien

la raison. Elle porte sur des valeurs morales et se manifeste par la connaissance du bien et du mal. Elle se traduit dans l’action. Elle agit comme un juge intérieur qui permet la vie en société. Elle engage la responsabilité (d’agir moralement ou non) et laliberté (d’agir moralement ou non) de l’individu.   - La conscience psychologique est dépendante de l’émotion. Elle porte sur des faits et se manifeste par le souvenir, les sentiments, l’imagination. Elle permet la réflexion sur soi et la construction d’une

deux façons de considérer l’émergence de la conscience de soi : - La conscience de soi est un rapport immédiat à soi qui s’établit par introspection. Cependant, le sujet ne peut pas rester constamment dans cette approche introspective (il lui faut agir) et par ailleurs il rencontre en lui-même des éléments qu’il ne comprend pas. - La conscience de soi se construit dans un rapport média. Le sujet se construit lui-même comme sujet à travers une altérité, une extériorité qu’il utilise comme moyen.

l'aptitude à raisonner de l'individu. Et puis de la moralisation qui consiste à apporter des valeurs morales à l'individu tout en lui donnant les moyens de comprendre à quelle condition un acte est moral ou immoral afin que l'enfant devenu adulte puisse agir d'une manière autonome sans avoir besoin d'un directeur de conscience. Kant a ainsi montrer que grâce à l'éducation, les individus disposent de plus en plus de connaissances et on pus mettre au point des nouveaux moyens techniques pour améliorer leur

distinguer des mobiles : «On doit faire en sorte que l’enfant s’accoutume à agir d’après des maximes, et non d’après certains mobiles». Un mobile est pour Kant un principe subjectif du désir (5). La culture morale ne peut reposer sur des mobiles. Cela s’explique du fait que les mobiles, émanant de la sensibilité du sujet qui n’a qu’une valeur particulière, ne peuvent servir qu’à visée l’obtention de fins subjectives or agir moralement est antinomique avec le fait d’agir en vue de fins subjectives qui sont