Alcuin

ecclésiastiques, ils sont très nombreux, parce qu'ils ont participer activement à cette théorie du ministerium regis. Pour appliquer cette théorie le meilleur moyen c'est d'être à l'intérieur de ces institutions, le grand conseiller de Charlemagne est Alcuin. Concernant l'administration provinciale, il y a une certaine continuité mais là encore les Carolingiens vont faire évoluer cette administration. Ils reprennent l'administration comtale, l'aristocratie des comtes a des alliances avec les maires

de l’empereur => palais du roi devient palais impériale. Evolutions : →Fonction de maire du palais disparait. → Les clercs sont plus nombreux qu’avant (avec la conception royale du pouvoir) dans l’entourage du roi. (cf. p.32 du poly) par ex : Alcuin est un grand conseillé de Charlemagne. L’un des personnages principaux de ce gouvernement est l’archichapelain → Certaines fonctions prennent plus d’importance (par ex : comte du palais qui concerne des fonctions importantes notamment judiciaire

système disparaît avec la chute de l’empire romain. Grâce à Charlemagne, on assiste à une rEstauration de l’enseignement et à un développement des écoles confiées à des clercs puisqu’ils étaient les seules personnes instruites. Charlemagne va charger Alcuin de diriger les écoles d’Aix la Chapelle et de Tours, c’Est un religieux anglo-saxon. Dans ces écoles on enseigne principalement la théologie, la rhétorique et la grammaire et très accessoirement on enseigne un peu le droit, cet enseignement n’Est

l’écriture, le calcul, le chant. C’est dans un acte législatif de 789 qu’il prévoit ce programme éducatif. Charlemagne crée une école dans son palais dans laquelle on va former les évêques et les abbés. Le maitre le plus connu de ses maitres est Alcuin, qui va fixer les grandes lignes de cette politique éducative. Parallèlement, on va commencer à copier des manuscrits anciens dans les monastères. On va mettre en place une nouvelle écriture : la caroline, qui est une écriture minuscule, régulière

Charlemagne avait pensé réaliser dans l’empire ce que Dieu avait réalisé dans l’éternité avec la trinité (un seul Dieu en trois personnes distinctes : le Père, le Fils, le Saint Esprit). Cette idée avait été donnée par un conseiller et ami de Charlemagne, Alcuin, qui va rédiger sur cette question un traité. Cette idée était difficile à réaliser. Par un heureux concours de circonstance, l’unité va être préservée car les deux aînés meurent et il ne reste que Louis qui va succéder en 814 Le problème va surgir

dans certaines œuvres on parle tout simplement du monde. Les clercs de l’epoque merovingienne, constituant l’essentiel de l’entourage du roi, entretienne cette idee. Ils font de la renovation de l’empire, de son retour, un ideal. Des l’annee 798, Alcuin un moine venant d’angleterre, principale conseiller de charlemagne, dans une lettre qu’il adresse a ce dernier rappel l’ideal de l’empire chretien (« imperium chritianum »). Le couronnement n’a pas lieu par supprise mais a ete prepare par l’entourage

vu le premier essor de l’expansion économique européenne, qui nous ont, enfin, donné nos patries, quelle raison pourrait encore subsister pour confondre, sous une rubrique fallacieusement commune, la Gaule de Clovis et la France de Philippe le Bel, Alcuin avec saint Thomas ou Occam, le style animalier des bijoux « barbares » et les statues de Chartres, les petites villes resserrées des temps carolingiens et les rayonnantes bourgeoisies de Gênes, de Bruges ou de Lubeck. Le moyen âge, en vérité, ne vit

Institutions oratoires "que la grammaire est, au fond, bien au-dessus de ce qu'elle parait être d'abord". Hâtons-nous d'arriver à des temps plus rapprochés de nous. Apres Cassodiore, après Isidore de Séville, citons Bède le Vénérable et son disciple Alcuin, qui donna des leçons à Charlemagne. Le grand empereur, qui, dans ses Capitulaires, prescrit aux scribes et aux chanceliers d'écrire correctement, ne dédaigna pas de composer lui-même une grammaire de la langue germanique. Le quinzième siècle, avec

interdit les jours maigres et doit dans cette hypothèse être remplacé par de l'huile (d'olive). Comme les régions septentrionales de l'Empire sont dépourvues d'oliviers, une autre matière grasse de carême s'y impose progressivement: le beurre. Alcuin, invité par l'évêque d'Utrecht, écrit qu'il a fait un excellent repas "tout en beurre" car, spécifie-t-il, la Frise n'a pas d'huile. Le beurre est également mentionné dans le capitulaire De Villis. Par la suite, il sera cependant interdit en carême

Winchester, puis Londres, attirèrent désormais vers les trésors dont leurs châteaux avaient la garde le produit des impôts prélevés dans tout le pays. Les abbayes northumbriennes avaient été d’illustres foyers d’étude. Là avait vécu Bède, de là était parti Alcuin. Les pillages des Danois, auxquels vinrent s’ajouter les Marc BLOCH — La société féodale 52 ravages systématiques entrepris par Guillaume le Conquérant, afin de châtier et prévenir les révoltes, mirent fin à cette hégémonie intellectuelle. Bien