Amartya Sen

Option Économie ÉCONOMIE (Durée de l’épreuve : 4 heures) Les candidats traiteront au choix l’un des deux sujets suivants. Sujet n° 1 Dans la synthèse de son rapport, la Commission sur la mesure des performances économiques présidée par Amartya Sen et Joseph Stiglitz note : «Ce que l’on mesure a au moins autant d’importance que ce que l’on fait. Le choix entre accroître le PIB et protéger l’environnement peut se révéler être un faux choix(…)». En vous appuyant sur les différentes théories

meilleures perspectives, égal accès aux meilleures positions sociales ; une vision procédurale (une justice des moyens), ce qui est naît d’une situation juste par des démarches justes est elle-même juste ; une vision des capacités (du prix Nobel Amartya Sen), la justice ne repose ni sur l’égalité des moyens, ni sur l’égalité des résultats mais sur l’égale capacité des individus à transformer leur vies selon leurs souhaits. Cette dernière vision est celle qui tend à être dominante. Elle pose la question

Adam Smith affirmait : « Il y a dans la nature de l’homme des principes qui le conduisent à s’intéresser à la fortune des autres et qui lui rendent nécessaire leur bonheur, quoi qu’il n’en tire rien d’autre que le plaisir de les voir heureux ». Amartya Sen également, prix Nobel d’économie en 1998, s’aligne dans son dernier ouvrage (l’Idée de justice, 2010) sur l’approche d’Adam Smith, montrant qu’à côté de l’ « amour de soi », les comportements individuels peuvent être justifiés par « l’empathie,

agrégats habituels de mesure de l’activité économique. Wassily Leontief : il a élaboré le tableau des entrées-sorties qui quantifie les échanges entre les branches de l’appareil productif américain et qui permet de ce fait d’en analyser la structure. Amartya Sen : concepteur de l’indicateur de développement humain (IDH*), il a développé une approche critique des principaux agrégats fournis par la comptabilité nationale. Kirk Hamilton : au sein de la Banque mondiale*, il a conceptualisé la notion d’épargne

attractive et une ouverture maritime importante. 3. Rattrapage et hausse du niveau de vie des Chinois La croissance chinoise a permis le rattrapage et la hausse du niveau de vie des chinois. Selon l’indice de développement humain développé par Amartya Sen, le taux de développement humain se mesure à l’aide de trois critères, le revenu, la santé et l’éducation.L’augmentation du revenu des Chinois a drastiquement augmenté. En effet, le revenu annuel par habitant a été multiplié par 75 en l’espace de

clients du patron. Il fallait qu’il fût bien fait lui-même. […] Ainsi la cité harmonieuse n’est pas la cité des émulations pour le mérite, parce qu’elle n’est pas la cité des ouvriers jaloux pour le mérite, mais la cité des bons ouvriers » Amartya Sen, Repenser l’inégalité, 2000 : « La capabilité d’une personne représente sa liberté de réaliser des fonctionnements humains de qualité, qui peuvent varier de choses élémentaires comme être bien nourri et éviter la mortalité évitable jusqu’à des

cet ensemble de changements structurels qui améliorent la vie quotidienne des individus dans différents domaines. 4)Quelle définition A. Sen donne t-il du développement ? 5)Pourquoi peut-on dire que cette approche est à la fois plus large et plus précise que la précédente ? L’APPROCHE EN TERME DE DEVELOPPEMENT HUMAIN Cette approche a été précisée par Amartya Sen7. Selon lui, la conséquence essentielle du développement est « l’expansion des libertés réelles dont jouissent les individus » : le

communauté. A la suite d’Amartya Sen (1999) prix Nobel d’économie, nous pensons que la gouvernance dont il est question ici est une gouvernance démocratique et participative3 . Il y a là tout un problème de valeurs, du modèle de société et de la forme de l’État à spécifier. La gouvernance n’est donc pas un phénomène réservé que les pouvoirs publics doivent dicter mais elle prend en compte la participation de tous les citoyens pour être efficace. 3 Amartya Sen, Development as Freedom, Alfred A

dans le contexte des années 90 marquées par l'adoption de politique d'austérité et de réduction des dépenses publiques dans les pays occidentaux, certains auteurs tentent de poser en termes nouveaux le débat. C'est le cas du prix Nobel d'économie, Amartya Sen, qui réfléchit à la possibilité de concilier réduction des dépenses et justice sociale. Dans l'optique de l'école de la régulation, d'autres soulignent la nécessité d'imaginer de nouveaux compromis sociaux. Parmi eux, Michel Aglietta n'exclut

développement humain des pays du monde. L'indice de développement humain Pour mieux appréhender le taux développement d’un pays on utilise l’IDH. L'indice a été développé en 1990 par l'économiste pakistanais Mahbub ul Haq et l'économiste indien Amartya Sen. Il permet de donner des informations qualitatives chiffrées. Il synthétise trois indicateurs, le PIB réel par habitant, l’espérance de vie à la naissance et les taux d’alphabétisation des adultes. Ils pondèrent à hauteur d’un tiers chacun, la moyenne