Amuser Instruire

des « bagatelles » certes, mais qui selon lui « renferment une morale utile ». C’est donc surtout parce qu’il joint l’utile à l’agréable que l’apologue paraît efficace à ces auteurs classiques, pour lesquels il est impensable de distraire sans instruire, et l’on peut se demander s’il ne serait pas, en effet, une des formes d’argumentation les plus efficaces qui soient, en raison de sa clarté, et de sa brièveté . Les fables de la Fontaine recourent fréquemment à l’humour. Son pouvoir de persuasion

s’agit bien de la conclusion d’un compte philosophique dans lequel on trouve les caractéristiques d’autres genres littéraires sous la forme de la parodie. La visée de Voltaire est bien nette elle correspond bien a auteur de compte philosophique instruire et amuser. On a une continuité d l’objet de la réflexion dans les autres œuvres de Voltaire par exemple Candide, et d’autres auteurs, Diderot « autorité » Montesquieu « lettres persanes »

d’un serpent ici, nous invite à réfléchir aux rapports humains. Jean de la Fontaine disait : ‹je me sert d’animaux pour instruire les hommes › Mais jusqu’où vont ses intentions ?? Nous verrons dans un premier temps comment la fable se caractérise par la simplicité, sa brièveté et surtout sa sobriété du style, ensuite nous étudierons que la fable n’est pas qu’un récit pour amuser la cour mais aussi à faire réfléchir. Ce n’est pas facile d’infligé des leçons de moral aux lecteurs car il

genre plaisant, qui articule une morale à un récit vivant, bref et clair. L’apologue nécessite d’abord que le récit enrobant la morale soit aussi plaisant que possible. C’est ainsi que se genre est utilisée pour être humoristique ou ironiques car amuser le public permet a l’auteur de le préparer à accepter la morale du conte, Jean de la fontaine utilise souvent l’humour dan ses fables pour faire appel au bon sens du lecteur. La satire, qui dénonce les défauts des hommes et les abus auxquels leur

(deux procédés iden'Bés et des explica'ons). On ne Bnit jamais un paragraphe sur une cita'on. Molière, auteur et dramaturge français du XVIIème siècle, fait par'e du mouvement du Classicisme, mouvement qui a pour principe de plaire et instruire. Jean-Bap'ste Poquelin est célèbre pour ses comédies telles Le Malade imaginaire ou l’Avare, lorsqu’il écrit la comédie Le Tartu3e (ou l’imposteur) en 1664, il doit aYendre cinq ans avant de pouvoir la jouer car elle fait l’objet d’une censure royale

du « Étant fait à ses traits » (v.11), il sous-entend par là qu’ils sont tous humains, cette inclusion et cette référence à l’enfance sont aussi présentes dans la morale de la fin : « Le monde est vieux, dit-on, je le crois ; cependant / Il le faut amuser encor comme un enfant » (v.36-37). Néanmoins ce n’est pas pour rien que personne ne réagit et La fontaine nous le fait remarquer, en effet, le narrateur insiste sur le fait qu’Athènes est une république  et par le fait même une démocratie, dont les

la Satyre de Mœurs. • La poésie satyrique s’inscrit dans une période de floraison de la poésie baroque : de 1598 à 1630 environ, de nombreux talents se font connaître. 2. les différentes inspirations A) la rhétorique • Pour toucher et instruire, l’auteur satirique utilise les différentes incarnations de l’orateur: il est tour à tour le conseiller, le juge, le prophète, le prédicateur,… • Il partage également avec cette discipline une stylisation voyante et une négligence qui a toujours

Spectaculis diatribe dans le siage de Platon La fiction est un variant de Nombreuses exhortations et interdissions 3ème siècle par l’Église Drames liturgiques par l’Église  épisodes de la bible Visite au sépulcre, Tutilon Est un théâtre qui sait amuser, instruire Miracle de Théophile, Rutebeuf 17ème siècle : 2 grands moments : la cause du théâtre semble gagner Richelieu dépure le théâtre  déclaration royale au respect des comédiens  divertissement édifiant, figer les règles esthétiques reprochait

part, nous apprenons à mieux connaître l’être humain et ses faiblesses ; nous découvrons une morale de la juste mesure. Ainsi, cette littérature qui nous distrait ne manque pas de nous instruire. Ces deux fonctions ne s’opposent plus mais se complètent pour le plaisir du public. De même, La Fontaine continue à amuser les enfants en les plongeant dans un univers où les animaux parlent ; plus tard, ils y découvrent le tableau d’une société où les cigales, les fourmis, les mouches du coche, les grenouilles

des « bagatelles » certes, mais qui selon lui « renferment une morale utile ». C’est donc surtout parce qu’il joint l’utile à l’agréable que l’apologue paraît efficace à ces auteurs classiques, pour lesquels il est impensable de distraire sans instruire, et l’on peut se demander s’il ne serait pas, en effet, une des formes d’argumentation les plus efficaces qui soient, en raison de sa clarté, et de sa brièveté. Mais cela doit être nuancé : parce que la morale est cachée sous le récit, l’apologue