Anarchie Système International

ORGANISATION INTERNATIONALE Alexander Thompson et Duncan Snidal L'Université de Chicago © Copyright 1999 Alexander Thompson et Duncan Snidal Résumé Du principe de souveraineté de l'État aux bureaucraties de l'Organisation des Nations Unies, relations internationales sont organisées par une variété de normes et d'institutions. Après avoir suivi l'histoire de l'Organisation internationale (OI), ainsi que de la développement intellectuel de son étude, nous conceptualisons IO en trois niveaux

SCIENCES POLITIQUES REL 129 RÉFLEXIONS SUR LES RELATIONS INTERNATIONALES NOTE DE COURS – GABRIEL ETHIER TABLE DES MATIÈRES Cours 2 : La définition des termes .............................................................................................................. 1 Cours 3 : Évolution de la société internationale et le concept de mondialisation..................................... 6 Cours 4 : L’État dans les relations internationales .....................................................

Démocratie et pouvoir L’avenir de la démocratie, en tant que système politique organisé est sans cesse interrogé. La démocratie n’est-elle pas en effet parvenue au terme d’une évolution inéluctable qui la conduit à sa déchéance ? Le terme démocratie désigne un ensemble de principes philosophiques et politiques suivant lequel un groupe social donné organise son fonctionnement par des règles élaborées, décidées, mises en application et surveillées par l’ensemble des membres de ce groupe. (Source :

fatalité, la société ne bougeait pas. La modernité c'est l'idée qu'au bout du compte c'est l'homme qui est responsable d'organiser le monde. Le problème avec l'individualisme c'est qu'il n'y a aucun moyen de dire objectivement quel est le meilleur système. Kant a permis de trouver un moyen de s'accorder sur un minimum de valeurs. Personne ne prétend que le contrat social ait vraiment existé, c'est une sorte de mécanisme de pensée naturel. Tout le monde a compris l'intérêt de vivre en communauté

philosophie de l’histoire. Le pessimisme historique de Machiavel apparaît nettement dans le Prince et prend la forme d’une vision cyclique de l’histoire de l’humanité selon laquelle : - La démocratie républicaine dégénère en corruption et anarchie. - Celle-ci provoque une réaction monarchique. - A son tour, le Prince devient un tyran. - Le tyran est combattu par l’aristocratie (forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est officiellement détenu par une élite) - Une

justice La justice est rendue par un tiers. A) Entre les parties : - Unilatérale : chacun de son coté se rend justice ex : menace de violence > Le droit n’admet pas la justice unilatérale car « nul ne doit se faire justice soit même » = anarchie*. * exception : légitime défense, tout ce qui déborde sur son territoire peut être enlever sans saisir la justice, droit de grève. - Bilatérale : se mettre d’accord pour que le conflit cesse > transaction (idéal très rarement atteint). B)

par une forte domination étrangère, ce qui rend impossible son affirmation sur la scène internationale. Les « traités inégaux » signés par les empereurs de la dynastie Qing accordent aux Européens des concessions en Chine, puis cette dernière doit affronter la politique de mise sous tutelle des Japonais, ce qui la fragilise forcément. Cependant, la Chine a une forte volonté de devenir une puissance internationale importante, et réussit à devenir, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le modèle

désordre moral, anarchie qu’entraine une liberté sans contrôle 1) Nécessité de la règle de droit L’expression latine «  Ubi societas ibi jus » nous apprend qu’une société va de pair avec le droit, car comme toute activité humaine, l’activité économique a besoin de règles précises pour se développer. Ces règles juridiques acceptées par le plus grand nombre doivent concilier les intérêts parfois contradictoires des différents partenaires économiques et sociaux, nationaux et internationaux. «  La véritable

souveraineté. Cette vision d’une souveraineté qui ne connaît pas de règles ou de limites est une pure hallucination. Elle n’existe ni au plan international ni même au niveau national burkinabé. Au plan international, les États naissants du XVIe et XVIIe siècle, avec leurs monarques épris de gloire et de prestige (P. Daillier et A. Pellet, Droit international public, 2002) ont commencé par défendre, contre le Pape et l’Empire, une souveraineté allergique à toute forme de limitation. Par la suite

d’impulsion- et y circule des flux -de marchandises, d’hommes, d’idées…-. La mondialisation révolutionne la Géographie car elle ne tient plus compte des frontières (On ne sait plus comment contrôler la mondialisation) pour former le Système-Monde (Différentes réseaux reliés en un système où tout pays est concerné L’espace mondial doit être étudié dans la globalité de ses relations. Nous analyserons en géographie la dimension spatiale de ce processus. Quelles sont les conséquences spatiales de la mondialisation