Antigone Sophocle Aristote

A. REFALO, "Les sources historiques de la désobéissance civile",Lyon, Mars 2006 C. LELEUX, « Apprendre à (dés)obéir, octobre 2009 Sites "La désobéissance civile" http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sob%C3%A9issance_civile " Socrate contre Antigone" http://books.google.ch/books?id=00SbidVhcY8C&dq=philisophie+de+l%27ob%C3%A9issance&printsec=frontcover&source=bl&ots=YsJSwion1y&sig=WOKkH2nFyqxunzFhjnKTIktF8H8&hl=fr&ei=csxVS6nAAsTR4gaFnvChCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8&ved=0CCEQ6AEwBw#v=onepage&q=&f=false

IUS SUUM CUIQUE TRIBUENDI » (la volonté constante et perpétuelle de rendre à chacun le droit qui lui revient). Elle est donc la mise en œuvre du droit dans le respect de ces percepts : HONESTE VIVERE, ALTERUM NON LAEDERE, SUUM CUIQUE TRIBUERE. ARISTOTE avait déjà précisé que la justice commutative tendait à maintenir ou rétablir dans les relations entre personnes l’équilibre antérieur. Le STATU QUO ANTE (DAMNUM IMERGENS, LUCRUM CESSANT ET DOMMAGE MORAL, la peine juste ou proportionnelle à l’infraction)

• Le voile, le foulard (visage ou cheveux) = vieille tradition méditerranéenne. Le voile blanc de la mariée, idée que la femme doit dissimuler son visage en signe de pudeur. Conservée de façon intacte dans l’islam. Les grecs ont écrit, SOPHOCLE « antigone » : histoire d’une jeune femme qui a violé le commandement royal, ne pas offrir de sépulture à ceux qui s’etait éloignés des commandements du roi (double peine : mort + pas de sépulture) elle ensevelit son frere quand meme . « j’ai violé la

donné (droit positif), il existe un droit universel et immuable (droit naturel) dont il doit s’inspirer. Le droit positif serait sous la tutelle du droit naturel (Antigone chez Sophocle). Pour les jusnaturalistes, la désobéissance aux lois positives contraires aux lois naturelles est un devoir. Le droit naturel religieux Pour Platon, Aristote et Cicéron, le droit est l’art d’atteindre le juste par l’observation de la nature. Saint Thomas d’Aquin distingue plusieurs lois : lex humana (= droit positif)

idéalistes recherchent le fondement du droit dans un idéal de justice. Ils prônent un fondement universel et éternel du droit. Paragraphe 1 : la conception antique du droit naturel La philosophie antique a pour système de référence la Nature. Sophocle avec sa tragédie Antigone refuse de se plier aux exigences d’un droit positif non conforme au droit naturel. Le droit ne se justifie que s’il transpose l’idéal supérieur qui est le droit naturel. Platon quant à lui estime que la notion de droit naturel doit être

est le personnage central de la tragédie grecque. Le plus souvent, il est l'individu fort qui se dresse face à la cité pour en discuter ou en violer les lois (ainsi Oreste, chez Eschyle, ou Oedipe, Ajax, chez Sophocle). Parfois, il représente une autre valeur, sinon une autre loi, ainsi Antigone. Chez Euripide, il représente le droit de la victime en face des puissants et des vainqueurs (Andromaque, Hécube). Le mot garde un sens fort dans le théâtre classique français, mais dans la comédie, il prend

greffer le cerveau de votre prof de philo dans la boîte crânienne de son collègue de gym ? HansJonas Le smicard est-il l'esclave moderne ? Friedrich Nietzsche Paul Lafargue André Gorz Herbert Marcuse D'autres textes sur la Technique René Descartes Aristote Jürgen Habermas Ernst Jünger 116 106 101 93 94 PARTIE 2 C O M M E N T VIVRE ENSEMBLE ? Hugo Grotius Faut-il jeter le règlement intérieur de votre lycée à la poubelle ? Marcel Conche Jean-Jacques Rousseau 123 124 La police existe-t-elle pour

philosophie a Ath`nes, Platon et Aristote n’´taient pas des sophistes. On ne e e peut r´duire la philosophie grecque ` Platon et Aristote. Pour Castoriadis un e a grand philosophe de l’antiquit´ grecque c’est Protagoras. Une autre mani`re e e de se confronter a d’autres c’est l’histoire. ` Le moyen d’entrer en contact avec l’autre c’est la trag´die, elle met en sc`ne e e des conflits de valeurs qui sont “insolubles” pour lui l’auteur par excellence de la trag´die c’est Sophocle et la pi`ce centrale de ce

travers des textes antiques rendus à leur pureté, leur vitalité, leur intégralité, mais résolument tourné vers le présent1 Les dramaturges entendent écrire en français des comédies et des tragédies imitées de l’Antiquité : dès lors, Euripide, Sophocle, Eschyle et Sénèque deviennent des modèles pour les futurs auteurs de Cléopâtre. La tragédie grecque représente la chute d’un héros, du plus grand bonheur au pire malheur2 tandis que la tragédie romaine décrit la métamorphose d’un héros en monstre

la divinité. La religion vise avant tout à garantir la protection des dieux à la Cité. La Cité grecque se définit avant tout par les citoyens. « La Cité est une sorte de communauté […] de participation commune des citoyens à un gouvernement » (Aristote, La Politique). C’est la communauté qui définit le citoyen. Il y a deux notions : Les Grecs ne distinguent pas les termes d’Etat d’un côté, et de société de l’autre. Ce mot de société est un mot ancien. Societas = association. Son sens contemporain