Antigone Sophocle Aristote

scène est immense. Elle peut représenter tout à la fois l’intérieur et l’extérieur d’un temple, d’un palais, d’un camp, d’une ville. On y déroule de vastes spectacles. C’est, et nous ne citons que de mémoire, c’est Prométhée sur sa montagne ; c’est Antigone cherchant du sommet d’une tour son frère Polynice dans l’armée ennemie (les Phéniciennes) ; c’est Évadné se jetant du haut d’un rocher dans les flammes où brûle le corps de Capanée (les Suppliantes d’Euripide) ; c’est un vaisseau qu’on voit surgir

scène est immense. Elle peut représenter tout à la fois l'intérieur et l'extérieur d'un temple, d'un palais, d'un camp, d'une ville. On y déroule de vastes spectacles. C'est, et nous ne citons que de mémoire, c'est Prométhée sur sa montagne ; c'est Antigone cherchant du sommet d'une tour son frère Polynice dans l'armée ennemie (les Phéniciennes) ; c'est Évadné se jetant du haut d'un rocher dans les flammes où brûle le corps de Capanée (les Suppliantes d'Euripide) ; c'est un vaisseau qu'on voit surgir

scène est immense. Elle peut représenter tout à la fois l’intérieur et l’extérieur d’un temple, d’un palais, d’un camp, d’une ville. On y déroule de vastes spectacles. C’est, et nous ne citons que de mémoire, c’est Prométhée sur sa montagne ; c’est Antigone cherchant du sommet d’une tour son frère Polynice dans l’armée ennemie (les Phéniciennes) ; c’est Évadné se jetant du haut d’un rocher dans les flammes où brûle le corps de Capanée (les Suppliantes d’Euripide) ; c’est un vaisseau qu’on voit surgir

droit naturel Idée ancienne, antique. Sophocle fait dire a Antigone a propos du décès de son frère : « Je ne croyais pas tes édits qui ne vienne que d'un mortel assez fort pour enfreindre les lois sûres, les lois non écrites des dieux : ce n'est pas d'aujourd'hui ni d'hier, mais de toujours qu'elles vivent et nul n'en connait l'origine » le droit divin se trouve donc en conflit avec le droit humain, le droit naturelle s'oppose au droit positif. Aristote : distinguer loi divine (révéler par les

la loi. [conçue comme ayant une valeur divine; aux origines mythiques.] [Les Grecs vont également s’interroger sur la valeur de la loi : a t-elle vraiment une valeur absolue ? N’y aurait-il pas une loi naturelle supérieure ? (Cf. pièce "Antigone " de Sophocle).] Pour assurer ce règne de la loi, les Grecs considèrent qu’il faut parvenir à réaliser au sein de la cité un consensus sur la règle commune et ce malgré les conflits sociaux. c'est là tout l'art de l’homme politique qui, par son discours

dans une harmonie que rien ne saurait contredire pourtant elle va être assez violemment contrariée par Sophocle vers 440 avant JC dans Antigone. Polmnice, frère d’Antigone combat contre Thèbes et meurt. Créon, roi de Thèbes ordonne que ceux qui ont combattu contre sa cité ne soient pas ensevelis. Mais Antigone va quand même ensevelir son frère, elle va être arrêtée. Deux arguments opposent Antigone et Créon : - elle veut obéir aux principes non écrits, divins, qui imposent de respecter les morts

quand même pas synonyme de population. La Cité pour les grecs possède d'abord une réalité morale et c'est ce qu'a montré Aristote au 4ème siècle dans son célèbre essai Les politiques. Selon lui, l'homme est un animal politique parce qu'il est destiné, par sa nature même, à vivre dans une Cité et au fond un homme n'est véritablement un homme qu'en vivant en Cité. Pour Aristote, ce qui définira la Cité c'est la recherche commune du bonheur qui se définit comme la vie bonne selon la vertu. Et pour

scène est immense. Elle peut représenter tout à la fois l'intérieur et l'extérieur d'un temple, d'un palais, d'un camp, d'une ville. On y déroule de vastes spectacles. C'est, et nous ne citons que de mémoire, c'est Prométhée sur sa montagne ; c'est Antigone cherchant du sommet d'une tour son frère Polynice dans l'armée ennemie (les Phéniciennes) ; c'est Évadné6 se jetant du haut d'un rocher dans les flammes où brûle le corps de Capanée (les Suppliantes d'Euripide) ; c'est un vaisseau qu'on voit surgir

musique) Comme pour l’exposition : quelles sont ses fonctions ? Comment le délimiter (dernière scène, dernier acte ?) ? Aristote, La ¨Poétique, fait du dénouement non la toute fin de la pièce mais bien l’ensemble des actions qui permettent d’enlever le nœud. Le dénouement serait ainsi un ensemble assez long et essentiel dans l’action, action au cœur du théâtre pour Aristote, théâtre qui, rappelons-le, a pour but d’imiter non des personnes mais leur action. Cette définition du dénouement est aussi

littéraire nouveau, c’est le siècle de la tragédie au 5ème siècle avant JC. Sophocle c’est le plus grand auteur tragique grec, c’est en outre le spectateur de la Grèce du 5ème siècle avant JC, c’est un ami de Périclès. La tragédie par principe met en scène un dilemme auquel on ne peut apporter aucune solution. Cette tragédie met en scène un dilemme particulier qui explique deux façons de concevoir le droit et la justice. Antigone à un frère qui décide de prendre les armes contre sa cité. C’est un acte