Apostrophe

pour  un  lecteur  du  XIXè,  la  forme poétique contribue à la surprise. En effet, Hugo fait alterner des alexandrins et des  pentasyllabes  ce  qui  donne  une  certaine  souplesse  au  poème.  Les  exclamations,  les  interjections  et  les  apostrophes  attirent  l’attention  du  lecteur  autant  que  le  titre  et  le  thème fortement affirmé dans les deux derniers vers : « La mauvaise bête et la mauvaise  herbe/Murmurent : Amour ! »  Baudelaire se montre provocateur dès le titre de son poème « La Charogne » et par l’objet 

majorité du peuple français. Mais dés le vers 3, la 3° personne cède la place à la 2° pour désigner la même cible : ceux qui ont voté en faveur du tyran. L'insulte ("troupeau") adressée à un tiers absent cède la place à l'interpellation directe ou apostrophe, par laquelle l'énonciateur prend à partie le camp opposé. L'utilisation répétée de la deuxième personne renforce la violence du texte, elle semble soumettre les destinataires à un martèlement incessant d'accusations, de questions ("Est-ce que vous

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employé à trois reprises et le met en valeur par l’emploi du présentatif : « C’est » en début de strophe. L’Ennui est enfin personnifié et littéralement mis en scène : « Il rêve d'échafauds en fumant son houka ». 2. Le poème se referme alors sur une apostrophe au lecteur (« lecteur », « Hypocrite lecteur ») et des appositionssoulignant la proximité du poète et du lecteur et faisant du poète un représentant de l’humanité, scellant ainsi une fraternité suggérée tout au long du poème par l’usage du pronom

Pathétique : Emouvoir le destinataire, éveiller sa compassion. Interjection et apostrophe ; ryhtme brisé ; phrase exclamative ; lexique des émotions Polémique : Défendre ses idées, opposer ce que l'on juge bon et mauvais et dénoncer l'adversaire en le discréditant. Dévalorisation ; insistance ; apostrophe ; première personne ; provocation ; lexique émotionnel Satirique : Dénoncer

traduit la souffrance du Duc face à une telle trahison. - De plus, les apostrophes utilisées par les deux personnages s’adressant l’un à l’autre sont opposées . Là où le « Renzo » du duc rappelle la proximité des deux, Lorenzo l’appelle « Seigneur », marquant une distance entre eux cette apostrophe créé une ironie cruelle . - Aussi, la réplique

art Viens ça = apostrophe. Créée un dialogue = représente question que le roi pourrait se poser. Marot se la pose dans l’epitre pour devancer le roi et se défendre. Inscrit son nom = affirme son identité dans le poème et se met en scène. Retour du schéma de rimes Qui serve aux gens, toi qui as rimassé ? = doute de l’utilité des vers de Marot. Rimassé = néologisme autre derivé de rime. Suffixe ‘assé’ = négatif, donne impression de dédain. Familiarité Toi = nouvelle apostrophe. Servir = intellectuellement

meurt » (v. 1144), comme un homme. Cette agonie, traitée sur le mode pathétique, doit émouvoir l’auditoire. c. Ruy Blas multiplie les apostrophes dans ce texte. Identifiez ses divers interlocuteurs. Étudiez particulièrement l’invocation à Charles Quint et expliquez pourquoi on peut la qualifier d’épique. Ruy Blas parle à ses ministres, mais plusieurs apostrophes permettent de rendre sa tirade plus vivante, à partir du vers 1139 : « Charles Quint ! » (v. 1139), « ô puissant empereur » (v. 1140)

petits saints. ➔ Les soldats apostrophent une foule de saints qui sont pour certains fictifs comme “Sainte Nitouche”. Cela produit un fort effet comique car les apostrophes les plus diverses et fantasques semblent fuser de toutes parts mais n’obtiennent aucune réponse de la part de leur destinataire. ➔ Le caractère absurde de ces apostrophes est renforcé par l’emploi anaphorique de pronoms indéfinis “les uns” “les autres” nous offrant la description d’une foule anonyme qui fait une surenchère d’invocations