Apparition mariale

langoureux, andalous, maternels et lascifs, ardents comme des flambeaux, doux comme du velours ; ils s’ouvrent tout à coup, lancent un éclair et se referment dans leur langueur . Lecture analytique 1 : la rencontre avec Mme Arnoux « Ce fut comme une apparition […] dans le capot de l’escalier. » La séance a été précédée de l’étude des différents portraits de Mme Arnoux dans les deux versions antérieures du roman. Ceci a permis de montrer l’affirmation du narrateur flaubertien au fil des années. Situation :

sans péché (ses parents ont eu une relation sexuelle, mais la mère de Marie s’est repentie à l’Eglise). La seconde moitié du 19ème est féconde en évènement témoignant de la réalité physique du corps de Marie : elle « apparaît » beaucoup au 19ème : apparition de La Salette en 1847, et l’affaire de Lourdes en 1858 (le récit fait par une jeune bergère (Bernadette, préservée du progrès, donc du mal) qui raconte qu’elle aurait vu la Vierge devant la grotte). L’importance du corps, et du jeu de mise en miroir

andalous, maternels et lascifs, ardents comme des flambeaux, doux comme du velours ; ils s’ouvrent tout à coup, lancent un éclair et se referment dans leur langueur . 5 Lecture analytique 1 : la rencontre avec Mme Arnoux « Ce fut comme une apparition […] dans le capot de l’escalier. » La séance a été précédée de l’étude des différents portraits de Mme Arnoux dans les deux versions antérieures du roman. Ceci a permis de montrer l’affirmation du narrateur flaubertien au fil des années. Situation

dérivation lexicale «  blancheur » l 17 et «  blanc » 28 insiste sur la forte présence du blanc chez Emma : est-elle une nouvelle Blanche-Neige ? * La couleur bleue peut être symbolique de Marie, le bleu étant la couleur mariale, cela montre qu’Emma semble une apparition (Attention, la Vierge Marie n’appartient pas à l’univers des contes de fées mais le bleu est symbole d’immatérialité.) B) Charles, un anti-héros Un romancier donne souvent à son personnage masculin toutes sortes de

l’indifférentisme, le socialisme par le fameux syllabus de 1864. L’église romaine proclame le dogme de l’immaculée conception et celui de l’infaillibilité pontificale (l’Eglise a raison, elle ne se trompe pas) en 1870. Les premières apparitions de la vierge datent de 1857 et le culte marial (culte de la vierge Marie) a connu à cette époque une prospérité incomparable, qui est lourde de signification (parce qu’il faut réagir contre ces nouvelles théories). La religion réagit aussi avec les pèlerinages. L’Eglise

"Une jeune femme, blonde, était debout qui l'attendait, toute seule" (l.38) apparaît comme le but ultime de son ascension. Cette apparition providentielle (elle semble être là pour lui uniquement) prend une dimension allégorique. Elle est l'incarnation du rêve qui se concrétise : c'est la Réussite. Sa jeunesse, son calme, sa blondeur, sa solitude lui donnent un aspect marial ( = relatif à la vierge Marie) pur et supérieur, une figure bienveillante qui saura le guider dans le monde. Enfin, l'expression

au cours de ces périodes très troublées. Ainsi après un raid des Vikings en 858, l'évêque Gislebert fit reconstruire son église, dont il subsiste la crypte Saint-Lubin, située sous le maître-autel, au plus profond niveau exploré. Dédiée au culte marial, la cathédrale abritait un voile attribué à la Vierge Marie, connu également sous le nom de "Sainte Chemise", portée lors de la naissance du Christ. La légende rapporte aussi que l'évêque Gantelme déploya cette relique devant les armées de Rollon

en Espagne : ce pèlerinage mène au tombeau de l’apôtre Saint Jacques - Henri II, roi d’Angleterre et ses nombreux pèlerinages au mont Saint-Michel au cours du XIIe siècle. - Louis IX et son pèlerinage à Rocamadour en mai 1244 : c’est un pèlerinage marial. Louis IX part durant huit semaines dans un but de pénitence et de charité. → Les fêtes chrétiennes représentent une autre forme de piété : - La fête de Pâques commémore le sacrifice de Jésus : le lundi de Pâques inaugure un nouveau temps de paix

certain réalisme apparaît dans les représentations sculptées, qui, de surcroît, prennent leur autonomie par rapport au support architectural. Les vices et les vertus font leur apparition dans la sculpture sous la formes de jeunes femmes plus humaines, plus sensuelles, tout ceci dans un contexte qui voit éclore le culte marial et de nouvelles manifestations littéraires et artistiques de l'amour courtois, clairement gothique. Enfin, au XVème Siècle, la découverte de la perspective en Italie accroît

Christ portant l'orbe du monde. Le charme délicat de la Vierge, l'extrême finesse dans le rendu des détails, le sentiment de recueillement rappellent l'art du grand peintre des Flandres, Jan van Eyck, un siècle plus tôt. Sujet d’adoration, dévotion marial. La vierge est représentée traditionnellement avec une robe blanche avec de la fourrure. Le christ dans un linge blanc représente la passion, il nous regarde et est en admiration devant sa mère. Dans l’église gothique, il n’y a pas d’architecture