Argumentation Fabuliste

fait de véritables textes littéraires. Il publie dans un premier temps un premier recueil de 7 livres (en 1668), puis, devant son immense succès, publie un nouveau recueil en 1678 (et en 1694 un 3ème). La 11ème fable du 8ème livre s’inspire du fabuliste indien Pilpay afin d’évoquer l’histoire de 2 amis. En quoi cette fable nous donne-t-elle une leçon d’amitié ? I. Une fable particulière 1) Des humains emblématiques L’extrême majorité des fables repose sur la représentation de conduites humaines

LA8 Fables, Jean de La Fontaine, 1673 L’Âne et le Chien, livre VIII, 17 Introduction: La Fable que nous allons étudier est tirée du livre VIII des Fables de La Fontaine, fabuliste du XVIIème siècle, écrit en 1678. Les fables sont des courtes histoires teinté d’humour. Elles ont pour but de distraire le lecteur tout en l’instruisant. Elle est souvent composé d’une morale, explicite ou implicite. L’Âne et le Chien est une fable qui a pour thème l’entraide envers les autres. Lecture du texte Nous

le reproche va se doubler d’une accusation d’hypocrisie. L’essentiel est de paraître. V.21 : Indignation de La Fontaine Parallélisme : peuple + violence du vocabulaire ® Manque de personnalité et la servilité la plus basse ® songe du maître. Le fabuliste va terminer sa diatribe sur l’image d’un peuple de marionnettes : «  1 esprit anime, 1000 corps »; courtisans automates qui réagissent à l’esprit du roi. V.24 : Le conteur revient à son récit avec une certaine désinvolture. Digression voulue car

cité par Suidas, qui affirme qu’Ésope était de Mésembrie, ville des Cicones, sur la côte de Thrace. Si cet Eugeiton doit être identifié avec un certain Eugéion, qu’on a conjecturé être la source d’Hérodote, son témoignage aurait du poids, et notre fabuliste pourrait être tenu pour un Thrace. Mais la tradition la plus répandue faisait d’Ésope un Phrygien. Phèdre, Dion Chrysostome, Lucien, Aulu-Gelle, Maxime de Tyr, Elien, Himérios, Stobée, Suidas (expliquant [ XVI ]le mot prêté à Crésus, μᾶλλον ὁ Φρύξ)

Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuseQuerelle des Anciens et des Modernes. C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier

Cette phrase de la fin nous l’indique assez clairement : « l’autre, qu’aux grands périls a pu se soustraire, qui périt pour la moindre affaire ». Cette morale est mise en évidence puisqu’à la fin du texte on retrouve un blanc typographique, Le fabuliste prends la parole librement puisqu’il utilise l’emploi de la première personne du pluriel ce qui inclus les lecteurs. Bien q’il y ait la présence d’une double morale, l’auteur va même au delà de cela, en nous faisant voir un monde pessimiste. Ce

discours direct et du récit Les voix fictionnelles alternent. Voix du narrateur (vers 1-16, 24-32, 49-51), voix des protagonistes de la fable (discours du roi : vers 33-38 ; discours du cerf : vers 39-49). 2. La voix du fabuliste Autre voix qui résonne : celle du fabuliste (vers 17-23 et vers 52-55). La variété des points de vue est assurée. C. Un récit à rebondissement 1. La situation initiale Courte exposition (v. 1-16) : récit de la mort de la lionne et des préparatifs de ses obsèques

précision de l’auteur v.26-27 sait que le roi n’est qu’un dupe du cerf _L’attitude des courtisants v.49-50 anticipe celle du Roi. Le Roi disparait de la scène une fois qu’il a entendu les propos du cerf. TR : Il existe d’autre éléments qui permette au fabuliste de plaire a son lecteur. Une esthétique de la diversité _On observe un système de metres varié : on joue sur différents longueur : un système de vers très varié (octosyllabes et alexandrins) qui s’adapte a différents situations. Alexandrin lance

personnel dont on entendrait davantage la voix dans le livre 12 avec thème de la vieillesse. ▪ Je conteur et on fabuliste Rapport du je conteur et du on fabuliste : distinction avec d’un côté voix impersonnelle qui raconte la fable et emprunte les voix des différents protagonistes et de l’auteur : ce je qui se donne plutôt une fonction d’interprète. Fabuliste laisse au conteur une marge d’interprétation. Le je du conteur permet de ménager les distances esthétiques par rapport à l’intention

Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le