Argumentation Mme Bovary

et la Trinité. » (Correspondance, éd. cit., III, p. 316 et 317). On notera que les chefs d’accusation des « prêtres » reprennent, dans l’ordre, ceux qui avaient été formulés quelques années auparavant par le ministère public à l’encontre de Madame Bovary. « Vous vous étonnez de ma rage antireligieuse », écrit Flaubert à Edma Roger des Genettes dans une lettre que Jean Bruneau date de 1860.Voir la Correspondance, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, tome III, p. 131 et la notice, p.1113 : “La date

réhabiliter des récits oubliés. Le roman Fécondité nous est utile pour construire notre modèle pulsionnel. Certains textes méconnus de l’auteur de « J’accuse » contiennent une mise en scène de la folie qu’il est nécessaire d’examiner pour asseoir notre argumentation. Notre démarche posera certaines hypothèses vérifiées à travers des analyses d’exemples. Tous les concepts que nous inventerons sont inspirés par la lecture de l’œuvre de Zola. Notre théorie est le fruit d’une pratique de lecture. En lisant ses

d’application dans le temps. Certes, la règle de droit doit s’adapter aux circonstances politiques, économiques ou sociales… (il faut se souvenir que Gustave FLAUBERT fut poursuivi en justice en 1857 pour avoir outragé les bonnes mœurs en ayant publié Mme Bovary ; et que pour le même motif et par un jugement du Tribunal Correctionnel de la Seine du 27 août 1857 Baudelaire fut condamné pour avoir écrit certains poèmes des Fleurs du Mal… Or ces œuvres figurent aujourd’hui au programme de l’enseignement secondaire)