Arguments De Las Casas

La pie`ce de JeanClaude Carrie`re offre la possibilite´ d’aborder diffe´rents points : — notions fondamentales de l’analyse dramaturgique : exposition, de´nouement, didascalies ; — notions fondamentales de l’argumentation : convaincre (the`se, arguments, exemples) ; persuader (proce´de´s et moyens rhe´toriques) ; — les registres pathe´tique, pole´mique et re´aliste. L’e´tude mettra en jeu des me´thodes varie´es : — lectures analytiques, — lectures comparatives, — questions synthe´tiques, — analyse

en scène le débat historique de l’humanité des Indiens d’Amérique entre Las Casas et Sépulvéda dans cet extrait ? Introduction Jean-Claude Carrière : - né en 1931 Etude de lettres et histoire Ecrivain / Comédien / Scénariste Collabore à de nombreux films et téléfilms Contexte historique : 1) La controverse de Valladolid : conférence de juristes et de théologiens convoquée par Charles Quint en 1550 2) Bartolomé de Las Casas (1474-1566) Dominicain espagnol : prêche un idéal de pauvreté Prêtre à

historiques situés vers 1550 Au XVIème siècle, le roi Charles Quint demande à ce qu'ait lieu une controverse à Valladolid pour décider du sort des Indiens. Elle opposera le frère Bartolomé de Las Casas, qui plaidera tout au long du livre en faveur des Indiens, à Juan Ginés de Sepúlveda, le philosophe, qui argumente et explique en quoi ce peuple doit être colonisé. Ils auront pour juges le légat (représentant) du pape et le supérieur. Tout au long du livre sera tenue cette dispute qui sera bien défendue

s’opposer, soutenu d’ailleurs par deux controversistes ayant des stratégies différentes : pour Sépulvéda les Indiens sont des êtres inférieurs aux Espagnols, donc des « esclaves-née », pour Las Casas, les indiens sont les égaux des Espagnols avec simplement des coutumes différentes. Ce vif débat servi par des arguments variés est un registre polémique qui permet au narrateur extérieur de mettre en valeur l’intensité dramatique du dialogue. En quoi ce dialogue met-il en valeur des stratégies et des référents

créatures de Dieu? C'est une controverse, c'est-àdire un dialogue, qui s'engage entre Bartholomé de Las Casas (Jean-Pierre Marielle) et Gines des Sepúlveda (Jean-Louis Trintignant). Pour Las Casas, qui fut évêque au Mexique, les Indiens sont des hommes, comme les Européens. Pour Sepúlveda, théologien italien, les Indiens sont nés pour être des esclaves. Le débat se termine sur la victoire de Las Casas : Sepúlveda doit admettre que les Indiens ont une âme, mais cela ne résoud pas le problème de la main

de Jean-Claude CARRIÈRE, est un roman dramatique paru en 1992 et adapté au théâtre en 1993 qui retrace le débat opposant principalement l'homme d'église Bartolomé de Las Casas au philosophe Sepulveda. Ce débat porte sur la question de l'humanité des populations indigènes d'Amérique, reniée par Sepulveda et revendiquée par Las Casas, avec pour arbitre le légat du Pape. Dans l'extrait étudié, le légat installe une mise en scène afin de départager la question de la prétendue absence de souffrance morale

mise en esclavage des indiens est discutée par deux personnages : un philosophe, Sepulveda, historiographe de l’empereur Charles Quint et qui représente « l’accusation » dans la controverse et de l’autre coté un prêtre dominicain Bartholomé de Las Casas qui fit plusieurs voyages entre l’Europe et le Nouveau Monde, il vit l’esclavage des indiens d’Amérique et la mort de plusieurs d’entre eux à cause de l’alcool et des maladies européennes, il représente la défense des indiens de ce texte. Il y a

Question 1: Las casas: quelle thèse centrale défend-il ? Quels sont ses arguments principaux ? Ma réponse : Las casas défend l'idée que les Indiens sont des hommes comme les autres et qu'ils sont pourvus d'une âme.Les espagnoles qui vivent aux nouvelles indes(Amérique) maltraitent les habitants de ce nouveau continent et las casas se sert en premier lieux de cette inadmissible cruauté dont l'homme fait preuve quand aux Indiens.En effet il cherche à sensibliser ses interlocuteurs, lors du débat

procédés tels que la violence verbale (l.630, 631, 632) « Qu'ils se couchaient les jambes en l'air et se faisaient introduire du vin dans le cul par une canule ! », réplique de Las Casas. Mais aussi par des procédés d'exagération : (l.209) « J'ai vu nos soldats […] les tailler comme on taille un arbre », réplique de Las Casas. Ou encore par le procédé de l'ironie, plus souvent utilisé par Sépulvéda. 2) Non, bien qu'il ai inventé la décision finale du légat, Jean-Claude Carrière n'a pas inventé la

et les expéditions de conquête qui suivirent, deux hommes s’affrontèrent pour décider du sort qu’il fallait réserver aux Indiens. Dans ce texte quatre hommes sont réunis, il y a auprès de son Supérieur de couvent, le frère dominicain Bartolomé de Las Casas (ancien évêque du Chiapas), Juan Ginès de Sépulvéda (historien et théologien), et le Légat du pape. CARRIERE imagine un dialogue entre ces quatre hommes qu’il publia sous la forme d’un roman en 1992. Ce texte est un dialogue délibératif qui appartient