Arlequin Didascalie

6, devant leur ancien maître, Arlequin et Cléanthis vont jouer une petite comédie improvisée qui présente une scène de séduction, Arlequin fait la cours à Cléanthis de façon noble. L’intérêt de ce texte réside dans la problématique que vous m’avez posée : en quoi cette scène est-t-elle une parodie de scène galante ? Il serait intéressant d’étudier en premier lieu le théâtre dans le théâtre puis les stéréotypes de la scène galante (les topos). Lecture (didascalies + noms des personnages + leurs

tradition accentué ici par situation singulière sur l'île qui exacerbe les tensions. Sur le plan de la syntaxe cette divergence entre iphicrate et arlequin se manifeste par la répétition de Mais = chaqu'un compart sur ses positions (1-7-11-19) . 2-un dialogue impossible type de parole traduit position dans rapport de force. Iphicrate = appels dirigés vers arlequin dans le but de susciter l'échange , en demandant et en suggérant même une réponse : par des interrogations explicites et rhétoriques l 6-17

de dénouement des la distribution de la scène : Euphrosine Cléanthis Arlequin Iphicrate. Il y a une différence dans ce quatuor : les hommes sont déjà réconciliés, en revanche il n’en n’est rien pour les femmes. - Quelle est la double visée de cette scène de dénouement ? I) Une scène de conflit. A – Des réticences de Cléanthis. B – Son argumentation sous le signe de la rancune. II) Une scène de réconciliation. A – Arlequin « professeur » d’humanisme. B – La métamorphose des personnages.

Texte No 6 : Acte III, Scène 5 de le Prince : « tu te plains donc… » à Arlequin « …cela mérite quelque chose. » Discussion entre le Prince et Arlequin Introduction : Ce texte est extrait de la cinquième scène du troisième acte de la double inconstance de Marivaux. Silvia, une paysanne a été enlevé par un Prince qui veut l’épouser mais elle aime un paysan, Arlequin. Flaminia dirige un stratagème qui vise à séparer Silvia et Arlequin. Pour cela, Silvia n’a d’abord que eu affaire aux serviteurs. Elle

l’esclave d’Arlequin. Arlequin prend ainsi le pouvoir sur IPHICRATE. I/ Les rôles des personnages s’échangent. 1) L’esclave n’obéit plus aux ordres de son maître et s’affranchit de son autorité. -Arlequin plus d’accord avec son maître : Iphicrate exprime craintes par rapport à l’idée de devenir esclave : « encore vit-on », il prouve à son maître qu’il ne lui restera plus qu’une chose, sa vie et sous entend ainsi une destin funeste pour son maitre. Synonyme pour le moment. -Arlequin fait semblant de

utilisant le registre polémique : celui du Chevalier de Jaucourt (par ailleurs, le texte relève du registre didactique car il vise à informer aussi bien qu'à convaincre), celui de Voltaire (le réquisitoire) et celui de Marivaux dans la mesure où Arlequin dénonce les abus de l'aristocratie dans sa tirade de la fin du passage : « tout en irait mieux dans ce monde, si ceux qui te ressemblent recevaient la même leçon que toi ». Un autre registre est repérable : le comique pour Montesquieu et Voltaire

des constructions parallèles : une même situation était vécut par les maîtres et par les valets. Arlequin et Lisette sont des imposteurs. Ils sont comme le Frontin et la Lisette, sauf qu’eux leur sincérité les oblige à lever le masque. 1) Une scène vivante et inscrite dans l’action. Dans un premier temps la scène est relativement dynamique (certaines répliques sont stichomythiques), d’abord Arlequin envisage ses aveux (confère les apartés) et tenir d’y préparer Lisette. Puis e sont les aveux d’Arlequin

l’effacement de TRIVELIN, Cléanthis et Arlequin, anciens esclaves , se font plaisir de se venger en offrant une imitation de leurs maîtres, devenus spectateurs, sous forme d’une conversation galante au début, se finissant en scène satirique. I) La parodie a)L’imitation Elle se démontre par une imitation des 2 valets, Arlequin et Cléanthis jouant une scène de galanterie comme leurs maîtres en adoptant les codes de la séduction mondaine. - Arlequin avec la façon dont il courtise sa compagne

d’elle, essaie d’épouser en lui offrant une vraie vie de princesse ainsi que toutes les richesses qu’elle ou qu’Arlequin désire, proposition que les deux d’abord rejettent. Comment Marivaux anticipe-t-il, dans cette scène, le conflit futur entre Arlequin et Trivelin ? Pour répondre à cette question j’analyserai les procédés utilisés pour mettre en avant deux conceptions de la vie qui s’opposent, le matérialisme et l’épicurisme ; mais aussi les caractères de Trivelin et d’Arlequin, personnages représentant

protagonistes son le maître et son domestique. Arlequin = Zélé est soumis à son maître « mon patron », il évoque tout de suite le rôle comique qu’il va jouer le valet de la Comtesse dell’arte. Iphyorate, pour son nom, montre que c’est quelqu’un qui abuse de ses forces. Au début Iphicrate tutoie Arlequin, tandis que quant à lui Arlequin le vouvoie. 3)La tonalité de la scène : l’annonce de la comédie sociale Il y a la présence du registre comique, assuré par arlequin, les gestes « bouteille », les mots