Arrêt Crim 22 Février 1996

pouvoirs. L’article 7 DDHC prévoit que « nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu, que dans les cas déterminés par la loin, et selon les formes qu’elle a prescrite ». Principe de nécessité. L’article 9 DDHC consacre le principe de la présomption d’innocence. D’autres principes ont acquis une valeur constitutionnelle en raison de leur consécration par le CC. Ex. l’impératif d’équité de la procédure est mentionné dans CC, 2 février 1995 estimant que « le principe du respect des droits de la défense

appelé principe de textualité depuis que la constitution de 1958 a attribué une compétence pénale au pouvoir législatif. Le principe de légalité formelle interdit bien sûr au juge d’inventer une infraction ou d’en étendre le champ d’application : cf. Crim., 3 juin 2004 qui casse l’arrêt appliquant l’abus de bien sociaux, ne concernant que les dirigeants de certaines sociétés, au dirigeant d’une société étrangère. Ce principe de légalité formelle interdit au législateur de renvoyer au pouvoir réglementaire

des droits. (Sur 193 Etats dans le monde, il y a environ 40 Etats démocratiques). Il y a les conventions, les traités, les accords internationaux. En France, sous la constitution, il y a les lois, les règlements (décret et ordonnances), les arrêtés (ministériel, préfectoraux, municipaux) - Le droit international est d’application variable : il peut être écarté par les Etats, il dépend de leur volonté. Ex : Traité de Maastricht, 1992 : monnaie unique € ; le RU a émis une réserve.

correspondent à un certain idéal moral très fort de solidarité familiale. Par exception, le non paiement d’une dette alimentaire (faute civile) est également une infraction pénale. Il s'agit du délit « d’abandon matériel de famille ». Durkheim disait des crimes qu’ils sont les comportements qui heurtent « les états forts de la conscience sociale ». Les infractions évoluent donc dans le temps, selon l’évolution de cette « conscience sociale ». Ainsi aujourd’hui, n’existe plus l’infraction « d’outrage aux

MENY, « Dictionnaire constitutionnel », Paris, PUF, 1992, p. 33. 4 B. BOUMAKANI, « Démocratie, droits de l’homme, et Etat de droit », Annales de la Faculté de sciences juridiques et politiques, Université de Dschang, Tome 1, vol. 2, PUA, 1997, pp. 5-22. 1 2 « La Cour internationale de justice et la problématique des droits de l’homme » Parfait OUMBA Révolution russe, les droits de l’homme devaient permettre aux hommes de devenir égaux, en leur reconnaissant les droits économiques, sociaux

engendrent des tensions territoriales. En mai 1881, la France, déjà présente en Algérie depuis 1830, s’installe en Tunisie. En septembre 1882, l’Angleterre s’établit à son tour en Egypte, puis en Afrique du Sud. La conférence de Berlin (novembre 1884 à février 1885) remédie à ces concurrences en proclamant l’intangibilité des frontières. Le choix des frontières est inspiré du concept européen de « frontières naturelles ». Le découpage s’appuie sur des éléments physiques tels les fleuves, les lignes de crête

massacres ont lieu épisodiquement et les responsables tutsis se réfugient dans les pay voisins, notamment en Ouganda, où ils créent le Front patriotique rwandais (FPR) avant de revenir pour reprendre le pouvoir au Rwanda, à la fin du génocide. 1994-1996: la période post-génocidaire Pendant le génocide, les Hutus au pouvoir massacrent les civils tutsis et des Hutus modérés tentent d'empêcher le FPR de reprendre le pays. A la fin des massacres, plus d'un million de Hutus fuient le Rwanda par peur des

Régime qui ont justifié la volonté de circonscrire les prérogatives du juge (J.-L. HALPERIN, Le juge et le jugement en France à l'époque révolutionnaire, in R. JACOB [sous la dir. de], Le juge et le jugement dans les traditions juridiques européennes, 1996, LGDJ, no 17, p. 238 ; P. KAYSER, Essai de contribution aux notions de droit, de justice et d'équité, RRJ 2001. 15, spéc. no 40, p. 49) et de favoriser l'essor des codifications (R. CABRILLAC, Les codifications, 2002, PUF, p. 33). 12. Les rédacteurs

expiatoire mais aussi exemplaire, la sanction doit faire peur. Elles sont destinées aussi à expier le pêcher, ce sont souvent ce qu’on appelle des peines miroirs. L’affaire de Damien, nous montre un exemple de peine exemplaire, Damien a commis le pire des crimes, attenté à la vie du Roi, ce qui était considéré comme un parricide. Il va donc devoir se repentir et le Parlement va le condamner en public à reconnaître ses pécher, puis tenailler aux mamelles…peine lourde. Mais l’arbitraire n’est pas que négative

trésorerie effectués sur une des deux sociétés afin d’apurer le passif de l’autre société relèvent de l’abus de biens sociaux ; en présence d’un groupe lié par un intérêt commun, la notion de l’intérêt de groupe peut légitimer cet abus (cass. crim. 4 février 1985, n° 84-91581), mais si l’existence d’un groupe est une condition nécessaire, elle n’est pas suffisante. L’intérêt de groupe ne justifie l’usage des biens sociaux qu’à la condition : – qu’il existe un intérêt économique, social ou financier