Arrêt Deprez Et Baillard

communautés de droit comme le dit la CJCE. La Cour de Justice parle aussi « d’acquis communautaire », cela désigne le droit primaire, mais aussi l’ensemble des actes juridiques pris par les institutions communes, auxquels il faut ajouter l’ensemble des arrêts et jugements des institutions communautaire : CJCE et Tribunal de première instance communautaire. La fonction de cet acquis communautaire est de pouvoir interpréter cet ensemble normatif, et les actes de droit dérivé. L’acquis n’est pas négociable

circulaires pour donner des instructions sur l’application de tel ou tel loi. Le ministre dispose d’un pouvoir réglementaire de principe, il peut exercer un pouvoir réglementaire pour organiser les services de son ministère. Les ministres prennent des arrêtés, le PR et le PM signent des décrets. b)Les organes de conseil et de contrôle -Les organes consultatifs : Cela permet aux autorités de prendre une décision en connaissance de cause, l’organe consultatif va émettre un avis qui ne lie généralement

du Conseil d'Etat de 1938 précise qu'une personne privée peut gérer un service public administratif (SPA). Cependant, les services publics à caractère industriels et commerciaux (SPIC) ne peuvent être gérés par des personnes privées que depuis un arrêt du Tribunal des conflits du 15 janvier 1968. Sous-section 3 : Les autres droits de l’administration L’administration est à la fois des missions et des personnes. Il y a des domaines où le droit applicable n’est pas clair : personne privée avec

Tome I chez Montchrestien (2003 ou 2004) Georges Dupuis et MJ Guédon Droit administratif chez Armand Colin J.Rivero et J Waline Droit administratif, Précis Dalloz Georges Weber et Pierre Delvolé PUF collection Thémis - Les grands arrêts de la jurisprudence administrative 15ème édition 2005 à apporter en cours et en TD. Weil, Marceau, Braibant, Devolvé, Genevois. Chez Dalloz - « Recueil Lebon » : recueil des décisions du CE, du tribunal des conflits, des CAA et des TA. Revues

muettes à ce sujet. Quasi aucune constitution fait état d'un droit de sécession. Aux USA la question a été résolue en 1865 par les armes pendant la guerre de sécession qui a aboutit sur une défaite des Etats du Sud qui voulaient faire sécession. Dans un arrêt de 1869, la CS des USA dit que c'est une union indestructible d'Etats indestructibles. Cette question de la sécession s'est posée au Canada en 1980 et en 1995 ou l'on a organisé des référendums sur la question de la souveraineté et notamment du Québec

a élaboré une construction jurisprudentielle tendant au respect des droits fondamentaux par les institutions communautaires. Elle a proclamé dans ses arrêts, à l’occasion de litiges dont elle était saisie, des principes généraux du droit communautaire consacrant des droits et des libertés pour les personnes privées et ceci dès les années 70 (arrêt Stauder du 12 novembre 1969). A titre d’exemples, on peut citer : le droit au recours juridictionnel, le droit à un procès équitable, le respect des

administratif républicain 2) Le DA républicain : la soumission du pouvoir de l’administration au droit Idée de soumettre de plus en plus l’administration au droit, on retrouve les 2 acteurs, le juge et la doctrine. Pour le juge il va y avoir des arrêts fondateurs, la jurisprudence. La belle époque du DA (se termine en 1921), l’arrêt Blanco (TC, 8 février 1873). La belle époque car il y a eu la création du CE par la loi du 24 mai 1872, créée aussi le tribunal des conflits, avant même les lois constitutionnelles

jurisprudence est avancé l'argument selon lequel « il n'appartient pas au Conseil d'Etat, statuant au contentieux, d'apprécier la conformité de la loi à un principe constitutionnel » (CE 6 février 1936 Arrighi et plus récemment CE 5 janvier 2005, Deprez et Baillard). Selon cette théorie de la loi-écran, le juge ordinaire ne peut écarter l’application d’une loi contraire à la Constitution, car cette loi fait écran entre l’acte que le juge doit contrôler ou appliquer et la Constitution. Certes, un juge,

de TD, c’est avant tout une préparation : lire l’intégralité de la fiche correspondante ; faire le devoir correspondant ainsi que les exercices demandés, lorsqu’il y en a ; prendre connaissance des exercices qui seront faits en cours ; annoter les arrêts proposés et faire systématiquement une fiche d’arrêt ; chercher les notions que l’on ne connait pas dans un lexique juridique ou un dictionnaire. Que de dire de plus, sinon qu’il faut maîtriser l’intégralité de la fiche avant de venir en cours.