Arrêt Flandin 9 Mars 1993

à la majorité absolue (bicaméralisme égalitaire), et devant déclarer qu’il y a lieu de réviser la constitution. Réunion des chambres (en 1875 assemblée nationale = sénat + chambre des représentants (députés)). La réunion de l’assemblée nationale, le 9 juillet 1940, par 229 voix contre 1 et à peu près la même chose au sénat, réunion le lendemain à Vichy, organisée par Laval, vice président du conseil à l’époque ( 569 pour / 675 contre 80 et quelques abstentions. Le vote de cette loi confiant à Pétain

suffit pas de prouver une similitude de dirigeants, ou d' associés , de siège social, ou même un état de dépendance (3). En outre, la fictivité ne doit pas devenir un outil de gestion de la procédure collective d'un groupe de sociétés : a été cassé un arrêt qui avait joint les procédures concernant les filiales d'un même groupe industriel, au motif qu'il était opportun de regrouper en un seul dossier les procédures de liquidation judiciaire « dans l' intérêt des créanciers et dans un souci de bonne administration

l’objet social avec précision, les actes du dirigeant qui dépassent l’objet social engagent la société dans les sociétés à risque limité (SA, SARL, SAS, SCA). La société peut toutefois prouver que les tiers avaient connaissance du dépassement d’objet[9] ou qu’ils ne pouvaient l’ignorer étant données les circonstances. En revanche, les sociétés à risques illimités ne sont pas engagées par les dépassements d’objet (SNC, sociétés civiles, SCS). Section II : Les conditions spécifiques du contrat de

depuis sous majorité radicale, s’opposait à toute dissolution, en laquelle, il voyait une résurgence bonapartiste. Sur ces deux points, il échoue et doit partir en novembre 1934. Sur le premier point toutefois, ses eux successeurs, Pierre-Etienne Flandin et Pierre Laval parviennent à renforcer l’autorité du président du Conseil : ils usent de la procédure des « décrets-lois » selon laquelle le président du Conseil peut recevoir délégation de la Chambre pour légiférer, quitte à faire valider a posteriori

défense nationale. Celui-ci est incapable de rétablir la situation militaire de la France et signe le 28 janvier 1871 un armistice avec l’ennemi. Les républicains estiment qu’il faut continuer la lutte pour libérer le territoire mais la droite veut arrêter les combats. On élit le 8 février 1871 une assemblée où domine les monarchistes, les bonapartistes sont rares et les républicains en position de faiblesse = assemblée de type conservateur. Elle prend 2 décisions : * Met entre parenthèses le pacte

société fictive. La sanction d'une société fictive peut être la nullité. C'est ce que dit la Cour de Cassation mais avec un bémol. Un arrêt de la Chambre Commerciale de la Cour de Cassation du 16 juin 1992 pose le principe qu’« une société fictive est une société nulle mais non inexistante ». Elle donc nulle mais existante. Cette formule est répétée dans d'autres arrêts. La sanction est donc la nullité. Mais pour les effets que la société a pu produire à l'égard des tiers de bonne foi, elle n'est

des sociétés va se développer hors des codes (=> phénomène de la décodification). Ex : au milieu du 19e siècle, une grande loi intervient sur les sociétés par action (loi du 24 juillet 1867). Loi qui n’est pas intégrée dans le Code de commerce. En mars 1925, une grande loi sur les SARL est adoptée qui demeure extérieure aux codes. Au terme de ce mouvement, l’essentiel du droit des sociétés n’est plus dans les codes mais dans ces grandes lois. Il faut réunifier et moderniser ce droit qui apparaît

plusieurs arrêts ont refusé de qualifier les faits lorsque l'infraction (le plus souvent un vole) était commise dans l'exercice des droits de la défense dans le cadre d'un procès prud'homale. Pourquoi le rattacher aux faits justificatifs ? Le mécanisme s'approche des faits justificatifs car l'exercice des droits de la défense vient excuser l'infraction commise. Donc on se demande s'il n'y a pas création en jurisprudence d'un nouveau fait justificatif tiré des droits de la défense. Les arrêts :

moyens de régler les conflits de manière interne, et d’autre part, elle judiciarise les conflits en introduisant l’intervention du juge dans la résolution du conflit. 3) L’impact de ces deux théories sur le droit positif Avec l’arrêt du 26 mars 1966 (Cour d’appel de Paris), la question de savoir si les associés pouvaient choisir le droit applicable à leur société était posée (ex : choisir le droit anglais, tout en étant une société française). Le droit international privé pose le principe

fourni des moyens de régler les conflits de manière interne, et d’autre part, elle judiciarise les conflits en introduisant l’intervention du juge dans la résolution du conflit. 3) L’impact de ces deux théories sur le droit positif Avec l’arrêt du 26 mars 1966 (Cour d’appel de Paris), la question de savoir si les associés pouvaient choisir le droit applicable à leur société était posée (ex : choisir le droit anglais, tout en étant une société française). Le droit international privé pose le principe