Arrêt Fullenwarth

valoir qu'il y a une responsabilité objective de la puissance publique pour les dommages causés par un mineur hospitalisé. Tout cela a incité la Cour de cassation a opéré un spectaculaire revirement de jurisprudence dans un arrêt du 29 mars 1991 rendu en Assemblée plénière, arrêt Blieck qui a franchi le pas pour admettre la responsabilité d'une association ayant en charge des handicapés mentaux, responsable du dommage causé par un handicapé. Plus précisément, l'arrêt approuve les juges du fond d'avoir

point :  « Pour que soit présumée […] la responsabilité des père et mère d’un mineur habitant avec eux, il suffit que celui-ci ait commis un acte qui soit la cause directe du dommage invoqué par la victime. (Cassa., ass. plén. 9 mai 1984, arrêt Fullenwarth). Par ailleurs, « cette responsabilité de plein droit n’est pas subordonnée à l’existence d’une faute de l’enfant. » (Civ.2ème, 10 mai 2001, puis dans le même sens, Ass. Plénière, 13 décembre 2002). Mais encore, « la loi ne distingue pas entre

du dommage. Dans un arrêt du 9 mars 2000, la CC a considéré que lorsque les parents confient temporairement l’enfant à un centre médicaux-psychologique, cela ne fait pas cesser la cohabitation. Dans un arrêt du 29 mars 2001, la CC a décidé que la présence d’un élève dans un établissement scolaire, même en internat ne supprime pas la cohabitation de l’enfant avec ces parents. C’est une relation subjective et abstraite de la cohabitation. Cette solution a été confirmée par un arrêt du 5février 2004,

retirée à tout moment tant qu'il n'y a pas eu d'acceptation. Il faut toutefois penser à la révocation abusive de l'offre : le fait de faire croire à un individu que l'on va signer avec lui alors qu'on est déjà en pour-parler avec une autre personne. (Arrêt du 26 novembre 2003). Il faut également prendre en considération le fait que certaines réglementation particulière montre d'une part que l'offre doit être maintenue pendant un délai dans un soucis de protection des contractants et d'autre part c'est

définie en fonction de l'organisation des relations voulues par les parties et non en fonction des règles de la responsabilité délictuelle. Cette règle dite du non cumul traduit donc la primauté de la force obligatoire du contrat. Le principe date d'un arrêt de la chambre des requêtes de la Cour de Cassation du 21 janvier 1890. La responsabilité contractuelle doit jouer dès lors que le dommage est lié à l'exécution du contrat. (v. par exempleCass.civ. 2  9 juin 1993)  Il n'en est pas de même lorsque le

ticle 1385CC : « la présomption de faute ne peut céder que devant la preuve d¶un cas fortuit ou devant la faute de la victime » Cour de cassation. Responsabilité du fait d¶autrui : pour parents et artisans = FM est une cause d¶exonération. Depuis arrêt Bertrand c¶est la seule cause d¶exonération avec la faute de la victime. La responsabilité du fait d¶autrui sur fondement article 1384 al 1 CC, cède aussi devant la preuve de la FM, c¶est une responsabilité de plein droit sans qu¶une faute ait été

assuré ont été privé du droit d’invoquer la faute de la victime pour obtenir une diminution partielle de la responsabilité. Ainsi, dans cet arrêt, la faute de la victime ne peut réduire la responsabilité. Cette jurisprudence a suscité une jurisprudence farouche des juges du fonds. Après la loi Badinter, la Cour de Cassation a abandonné l’arrêt Desmares. Cet arrêt a joué le rôle d’une pression sur le législateur. Aujourd’hui, s’agissant de la responsabilité civile, on envisage le problème sous l’angle

la notion de garde d’autrui : la jurisprudence Blieck et sa descendance. 

Dans cet arrêt, la Cour admet pour la première fois la responsabilité d’un Centre éducatif (centre d’aide pour le travail) pour les dommages causés par les personnes handicapées mentales qu’il était chargé de recevoir et d’encadrer, et dont il « avait accepté la charge d’organiser et de contrôler, à titre permanent le mode de vie ». 
Cet arrêt nous livre plusieurs enseignements quant aux conditions initiales exigées en ce temps

de la réparation civile. Toutefois, en pratique, elle est donnée par équivalent en argent. * La responsabilité civile est subsidiaire : elle ne peut pas venir suppléer une action qui existe ou qui a existé au profit de la victime. Exemple: Arrêt Cour de cassation 9 octobre 1996. La Cour rejette le pourvoi formé par la Cour d’appel qui avait fait une demande de responsabilité civile car la faute de l’employeur avait causé des dommages à son employé. Elle indiqua qu’elle ne tendait sous

réparation de ce dommage : comment le prouver et l’évaluer ? L’engagement de la resp civile pourra avoir une fonction punitive Une fois que ce dommage est observé  injuste de ne pas le réparer Ccass juin 1883 : faveur de la réparation du dommage moral Arrêt Lulus janvier 1962 : mot d’un animal cause un préjudice affectif 2 contentieux de préjudice moral : Atteinte à l’intégrité de la pers Atteinte dt de la personnalité Préjudice moral bcp dvlpé quand manquement à une obligation d’info Cf. domaine